fourms successivement dans Ses dépêches,1 et je compte de lui mettre en grande confidence la puce à l'oreille avec les menées de la cour de Vienne contre le Protestantisme, le projet du troc des Pays-Bas, le rétablissement de la compagnie d'Ostende etc. Le prince Louis de Wolfenbüttel, le sieur de Slingelandt et quelques autres bien intentionnés approuvent et nous conseillent cette démarche.“ | que la réponse de la cour de Vienne sur ma seconde déclaration vient d'arriver ici hier. Elle est conçue en termes fiers; l'Impératrice-Reine y donne un démenti absolu au concert pris avec la Russie pour m'attaquer ensemble inopinément, mais n'y touche pas d'un seul mot la question principale, savoir la demande que je lui ai faite, de s'expliquer qu'elle ne m'attaquerait ni cette année-ci, ni pendant le cours de la prochaine. Comme les mauvaises intentions de cette Princesse contre moi paraissent par là claires comme le jour, de vouloir me tomber sur le corps à la première occasion favorable, il ne me reste autre chose à faire que, sans hésiter, de prendre des mesures efficaces pour prévenir les vues pernicieuses des Autrichiens, en me mettant incontinent en marche avec mon armée et de tomber sur eux sans plus de ménagement. On vous mandera en peu le détail de tout ce que je viens de vous toucher ici sommairement, et vous ferez bien en attendant d'en prévenir le prince Louis de Brunswick. Federic. |
Nach dem Concept.
7930. UNTERREDUNG DES KÖNIGS MIT DEM GROSSBRITANNISCHEN MINISTER MITCHELL.
Potsdam, 27. August 1756.
Mitchell berichtet an Holdernesse, Berlin 30. August (very secret): „Last Friday, the 27th, I had the honour of a very long audience of the King of Prussia at Potsdam. He first desired me to read over the ans wer of the court of Vienna dated the 21st and afterwards some remarks he had made upon it,2 both of which your Lordship has a copy inclosed. He then asked me if I did not perceive there was something wanting in it, that it broke off abruptly after denying the existence of any offensive treaty with Russia, he added he had some reason to suspect that count Kaunitz had retrenched something that the Empress-Queen had said, for he was informed that the Empress-Queen had said to count Flemming, before he set out for Dresden, that she did not intend to attack him,3 if so, he could see no reason
1 Vergl. Nr. 7761. 7766. 7789-
2 Nr. 7923.
3 Maltzahn berichtet, Dresden 24. August, über eine Unterredung mit dem Grafen Brühl: „Il m'a dit que, le comte Flemming ayant demandé la permission de faire un tour à Dresde … et ayant eu le 17 du mois présent une audience de l'Impératrice-Reine pour se congédier, il avait …témoigné à l'Impératrice-Reine combien son maître désirait que la guerre ne s'élevât pas entre Votre Majesté et l'Impératrice. Que cette Princesse lui avait répondu qu'elle donnerait une réponse au sieur de Klinggræffen dont elle espérait que Votre Majesté serait contente, qui serait qu'elle n'avait point songé ni ne songeait à L'attaquer.“