<34> je n'étais pas encore hors de toute appréhension que les intrigues des Français n'empêchassent les régents de la République de se déclarer favorablement.
Vous ajouterez, quoiqu'en termes très ménagés et avec toute la délicatesse possible, qu'il était à souhaiter que la marine anglaise ne procédât pas selon toute la rigueur contre les vaisseaux commerçants des sujets de la République, vu que, sans cela, il serait à craindre que cela ne mît un grand obstacle à l'alliance à contracter avec la République.
Comme je parlerai aujourd'hui au sieur Mitchell,1 je l'entretiendrai de la situation présente des affaires de la Suède, qui se trouvent actuellement dans un état le plus fâcheux du monde,2 et je verrai avec le sieur Mitchell ce qu'il y aura à faire.
Quant à mes amis en Russie, vous ferez observer à milord Holdernesse qu'il savait que c'était une nation très mercenaire et que le dernier offrant les avait toujours à sa disposition, de sorte que j'étais obligé de lui dire tout naturellement que, quoique j'eusse eu des amis là, j'avais mes raisons de présumer qu'ils étaient bien changés depuis l'arrivée du sieur Douglas dans ce pays-là.
Au reste, j'ai été bien content d'apprendre que vous avez fini entièrement l'affaire des dettes autrefois hypothéquées sur la Silésie, à la satisfaction de tout le monde; aussi vous pouvez compter que je reconnais comme il faut tous les soins que vous avez employés pour arranger et finir cette affaire conformément à mes intentions.3
Federic.
Nach dem Concept.
7662. UNTERREDUNG DES KÖNIGS MIT DEM GROSSBRITANNISCHEN MINISTER MITCHELL.
Sanssouci, 6. Juli 1756.
Mitchell berichtet an Holdernesse, Berlin 9. Juli, über die ihm am 6. Juli gewährte Audienz:4 … „The compliments I made on the part of His Majesty, were perfectly received, and the King of Prussia] was pleased to promise that he would continue to act in the same cordial manner he has hitherto done, by communicating everything that may be of use to His Majesty, but he hoped that care would be taken to keep those intelligences secret.
The King of Prussia then commanded me to return his most sincere thanks to His Majesty for the offer of sending a squadron into the Baltic,5 and to assure His Majesty that, unless it became necessary, he
1 Vergl. Nr. 7662.
2 Vergl. S. 26. 27.
3 Dem Erlass an Michell vom 6. Juli ist ferner der gleiche „Extrait d'une lettre de Paris, le 25 juin“ beigefügt, welcher am 4. Juli an Mitchell übersandt worden war. Vergl. S. 15.
4 Vergl. Nr. 7656.
5 Mitchell war durch den Erlass des Grafen Holdernesse, Whitehall 25. Juni, beauftragt, im Namen des Königs Georg dem Könige von Preussen zu erklären :