„<341> pendant la dernière guerre de la mauvaise volonté des Saxons et du préjudice qui en était revenu à la cause commune que Votre Majesté soutenait alors, de concert avec la France;1 j'ai ajouté que le comte Brühl n'avait pas discontinué depuis de se conduire sur les mêmes principes … Le marquis de Valory a pris tout cela beaucoup mieux que je ne croyais; il est convenu de bien des choses, il a tâché d'en combattre d'autres, mais en général je lui ai trouvé l'air plus serein et le discours beaucoup plus doux et modéré que par le passé.“
Ueber die Stimmung unter den fremden Gesandten dem Einmarsch in Sachsen gegenüber bemerkt Finkenstein: … „Personne ne parle mieux sur cette affaire que le sieur Mitchell. Il soutient hautement que Votre Majesté a le droit de Son côté; il dit à qui veut l'entendre, que les Autrichiens courent à leur perte.“
Strebla, 4 septembre 1756.
Je vous remercie de la promptitude avec laquelle vous avez bien voulu me servir pour m'envoyer des exemplaires du manifeste contre la cour de Vienne, que je rendrai public, quand j'entrerai en Bohême, pour prévenir les mauvais desseins de cette cour contre moi.
Quant à la conversation que vous avez eue avec le marquis de Valory, j'ai été très satisfait du compte que vous m'en avez rendu; je ne doute nullement que les premiers cris qu'on jettera en France de ma démarche faite, ne soient terribles, mais j'espère que le temps froid de l'hiver qui vient, arrêtera en quelque façon la fougue française. Et, sur ce, je prie Dieu etc.
Brühl a traîné son maître au camp saxon; la tête tourne à ces gens, et vous verrez dans peu de jours de singulières scènes. Les Autrichiens sont du côté de Kœniggrætz.
Federic.
Nach der Ausfertigung. Der Zusatz eigenhändig.
7977. AUX MINISTRES D'ÉTAT COMTES DE PODEWILS ET DE FINCKENSTEIN A BERLIN.
Podewils und Finckenstein berichten, Berlin 2. September: „Le baron de Bülow nous est venu voir, pour nous dire qu'il avait deux points à nous proposer de la part de sa cour : l'un de faire connaître à Votre Majesté que le roi de Pologne avait à la vérité été fort sensible a la permission que Votre Majesté lui avait accordée de se rendre par Ses Etats en Pologne,2 mais que ce qui venait d'arriver en Saxe, lui avait fait prendre la résolution de surseoir ce voyage et de ne pas quitter ses États héréditaires, de sorte qu'il plairait à Votre Majesté de faire contremander les arrangements qu'on avait | Strehla, 4 septembre 1756. J'ai vu le rapport que vous m'avez fait de ce que le baron de Bülow vous a proposé de la part de sa cour. On m'a fait ici les mêmes propositions; mais comme vous n'ignorez pas que je n'y entends pas trop sur de pareilles propositions, et qu'un ministre aussi rusé que le comte de Brühl y saurait facilement me tromper par ses finesses, ne fût-ce que par dire dans |
1 Vergl. Bd. III, 403; IV, 413. 414.
2 Vergl. S. 306.