<374>laufen, dessen Dépêche deshalb nebst der Abschrift seines übergebenen Promemoria und der darauf erhaltenen Antwort auf Sr. Königl. Majestät expressen Befehl hierbei in Original übersenden und dabei melden sollen, wie dass, da Se. Königl. Majestät dadurch à bout poussiret wären, Ew. Excellenz sogleich und sonder Zeitverlust besorgen möchten, damit die königliche Minister an auswärtigen Höfen auch nur durch Expeditiones auf allergnädigsten Specialbefehl darüber instruiret, die Antwort communiciret, auch ihnen zugleich das nöthige über die in der Antwort enthaltene neuere Imputationen, als ob man hiesiger Seits eine Trêve anstatt eines beständigen Friedens verlanget habe, an die Hand gegeben und diese calomniöse Imputation aus dem Zusammenhang der Sache kurz, doch gründlich widerleget werden möge.1

Des Königs Majestät werden auch nunmehro das bekannte Manifest2 sonder weiteren Anstand publiciren lassen und in wenig Tagen, so wie Sie hier nur fertig seind, Dero weitere Operationes fortsetzen, zumalen da allen Nachrichten nach die Oesterreicher alle dero Forces in Böhmen zusammenziehen. Ich werde mit einer morgen noch besonders abgehenden Estafette Ew. Excellenz ein mehreres zu melden die Ehre haben, da gegenwärtiges nicht länger aufhalten können noch wollen.

Eichel.

P. S.

Das einliegende Schreiben an der Königin Frau Mutter Majestät3 lassen des Königs Majestät Ew. Excellenz zur besten Besorgung recommandiren.

Bericht Klinggräffen's, d. d. Wien 7. September: „Sire. J'avais à la vérité mon mémoire, dont je joins ici une copie exacte, tout prêt, pour le remettre au comte de Kaunitz le 1er de ce mois, ainsi que je l'ai marqué par ma dépêche de cet ordinaire; mais ne pouvant point trouver ce ministre, je n'ai pu le faire que le lendemain, le 2 de ce mois.

La réponse sur ce mémoire dépendant du retour de l'Impératrice de Holleschau, j'ai été obligé de l'attendre.4 Cette Princesse étant donc revenue le 4 et le comte Kaunitz ne m'ayant, malgré cela, pas donné réponse jusqu'au 5 de l'après-midi, je lui écrivis ce jour-là un billet par où je la demandai.

Sur quoi, il me répondit, par un qu'il m'écrivit, qu'il croyait être en état de me la faire tenir le lendemain.

Ce jour s'étant également passé, à quelques heures près, j'écrivis un second billet au susdit comte, par où je lui demandai encore la réponse, ajoutant qu'au cas qu'il ne me l'envoyât le lendemain avant-midi, je serais obligé de renvoyer mon courrier avec la réponse à Votre Majesté que je n'en pouvais point obtenir ici sur mon mémoire présenté.

J'attribue donc à ce billet et à une conférence qui s'est tenue hier entre les comtes d'Ulfeld et Colloredo, qui arrivèrent avant-hier, et de Kaunitz, l'effet que ce dernier m'a envoyé aujourd'hui la réponse en question, dont je joins ici une copie exacte, et dont je donne également une au maréchal de Schwerin. 5



1 Demgemäss Ministerialerlasse an die preussischen Gesandten im Auslande und in Regensburg, d. d. Berlin 14. September.

2 „Expose des motifs“ etc. Vergl. S. 326.

3 Das Schreiben liegt nicht vor.

4 Vergl. S. 364.

5 Vergl. S. 370.