nombre de ses compatriotes s'écrient qu'il était temps de se réveiller et qu'il faut venger son Roi. Ce n'est pas que ce vieux politique veuille faire cette démarche uniquement par zèle ; point du tout: l'intérêt de son parti, qui est celui des Czartorvski, et l'envie de dominer en Pologne les guident entièrement et leur fait entrevoir l'espérance que ce n'est qu'à cette occasion-ci qu'ils pourront se relever, rentrer en grâce à la cour1 et en recouvrant les biens dont ils ont été privés depuis quelque temps. Ils feront, pour cet effet, tout leur possible pour exciter une confédération, dès qu'ils seront sûrs que la cour de Russie les assistera et qu'elle voudra aller au secours de la Saxe. Comme cette confédération sera pour le Roi, il faudra absolument que l'armée y entre, et alors les Czartorvski, qui feraient valoir les démarches qu'ils auraient faites, chercheraient et parviendraient peut-être à abattre entièrement leur parti contraire et le pouvoir des grands-généraux, ou bien ils tâcheraient [de détruire] toute l'autorité de ces demiers, de faire entrer cette dignité dans leur maison et de la procurer, en cas de vacance, à quelqu'un de leur famille … Au reste, j'ai cru devoir représenter, à cette occasion, à Votre Majesté que, comme on assure ici qu'Elle va faire passer et repasser des troupes sur le territoire de la Prusse polonaise, si Elle ne voudrait pas en faire préalablement la réquisition au Primat,2 aussi bien qu'au Grand-Général,3 pour ne pas mettre les Polonais clans le cas de crier, lesquels n'oseraient murmurer après ces formalités, selon les pactes des Welau.“4 | das vom 11. dieses bereits accusiret zu haben. Ich bin auch vor mein Particulier versichert, dass demjenigen, was Ew. Excellenz bisher zur Instruction von Sr. Königl. Majestät denen auswärtigen Herrn Ministern von denen gegenwärtigen Umständen expediren lassen,5 vor der Hand nichts zuzufügen sein wird, so dass ich nur wünsche, dass die soliden Raisons, so darin angeführet worden, überall die behörige Impressions machen mögen. Was des Königs Majestät jetzo am meisten recommandiren, ist, den Benoît zu Warschau über alles sehr wohl au fait zu setzen und sehr umständlich zu instruiren, damit er das nach seinem letzteren hierbeikommenden Bericht6 sich etwa in Polen durch eine Confédération zusammenziehende Gewitter präveniren und hindern könne.7 Gleichfalls soll auf Sr. Königl. Majestät Befehl melden, wie Ew. Excellenz nichts versäumen möchten, damit dem von Hellen in Holland alle diensame [Argumente]8 an die Hand gegeben werden möchten, um dorten alle diensame Insinuationes zu thun. Das allerübleste Incident, so inzwischen arriviren können, ist das mit dem König von Polen und dessen Gegenwart bei seinen Truppen. Anfänglich hat es geschienen, als ob derselbe bei seinem Corps Truppen bleiben wollen, zu dem Ende er den Reichstag abgeschrieben,9 die Relais abbestellet und |
1 Vergl. Bd. X, 534; XI, 483.
2 Adam Komorowski.
3 Branicki.
4 Vertrag von Welau, d. d. 19. September 1657, Art. 14; Monter, Churbrandenburgs Staatsverträge von 1601 —1700, S. 222. 223.
5 Vergl. Nr. 353. 354.
6 Bericht Benoît's, Warschau 8. September. Eichel bemerkt am Rande: „Nota. Ist noch hier zurückgeblieben, weil dort das Duplicat davon schon befindlich.“
7 Demgemäss Ministerialerlass an Benoît, d. d. Berlin 21. September.
8 In der Vorlage verschrieben: diensame Insinuationes.
9 Vergl. S. 384.