<409>erwähntes Vorhaben gewiss sein sollte, worunter Ihr nebst dem übrigen dortigen Gouvernement Euch nicht zu sehr pressiren oder übereilen müsset, bevor Ihr nicht die völlige Gewissheit davon habet, Ihr alsdenn die dortige Kammer und Collegia nach Wesel nehmet und die Gelder und wichtigste Sachen dahin transportiren lasset. Ich überlasse alles dieses Eurer und des übrigen dortigen Gouvernements guter und wohlüberlegter Verfügung, recommandire Euch aber nochmalen, davon vor der Hand und bis zu näherer und völliger Gewissheit durchaus keinen Éclat deshalb zu machen und dem Lande einen zu frühzeitigen oder vielleicht gar ohnnöthigen Allarm zu geben.

Friderich.

Nach dem Concept.


8066. AU LIEUTENANT-GÉNÉRAL PRINCE FERDINAND DE BRUNSWICK AU CAMP PRÈS D'AUSSIG.

[Sedlitz], 18 [septembre 1756].

Mon cher Ferdinand. Les Saxons me lanternent, ainsi que j'ai pris le parti de bloquer mon gros frère et de former une armée de 30 bataillons, de 61 escadrons de cavalerie et de dragons et de 12 de hussards. Les dragons seront le 20 en Bohême, savoir 20 escadrons. L'infanterie, forte de 14 bataillons, ne pourra y arriver que le 22. Établissez votre boulangerie dans un village de votre camp et tâchez de tourner l'ennemi, pour le déposter d'Aussig avec la moindre perte que possible; mais il ne faut pas le souffrir là et être appuyé à l'Elbe. Je crois que ma besogne pourra encore durer huit jours. N'oubliez pas Tetschen.1 Il ne faut garnir ce poste que de 150 hommes; si on peut le détruire, ce n'en sera que mieux, soit en ruinant le puits, soit en faisant crever les casemates. J'ai bien des affaires ici. Adieu, mon cher.

Federic.

Nach der Ausfertigung im Kriegsarchiv des Grossen Generalstabs zu Berlin. Eigenhändig.


8067. AU LIEUTENANT-GÉNÉRAL PRINCE FERDINAND DE BRUNSWICK AU CAMP PRÈS D'AUSSIG.

[Sedlitz], 18 [septembre 1756].

Vous aurez vu, mon cher Ferdinand, par ma lettre l'intention que j'ai de fortifier mon corps de Bohême. Les 10 régiments d'infanterie de Browne, selon leur état complet, font 15,000 hommes, les 4 régiments de cavalerie 2,000; ainsi il n'y a encore rien à craindre, et les renforts arriveront dans peu de jours. Vous pourrez, en attendant, occuper Aussig et vous mettre en force là, jusqu'à ce que mes secours arrivent. Te vous embrasse. Adieu.

Federic.

Nach der Ausfertigung im Kriegsarchiv des Grossen Generalstabs zu Berlin. Eigenhändig.



1 Vergl. S. 392.