<490>ranger de la sorte que par toute sorte de moyens vous maintiendrez votre poste, au moins jusqu'au delà du 20 de ce mois; car entre ci et ce temps-là il faut bien que j'aie entièrement fini avec les Saxons, ce qui rendra les bras bien plus libres, afin de voir ce qu'il y aura à faire alors.

Mais, quand le temps arrivera où il faut que vous songiez à votre retraite, alors il faut que vous la fassiez avec toutes les précautions et avec toute la prudence possible, car il ne faut pas douter que, dès que vous marcherez en arrière, toute cette engeance d'ennemis que vous avez devant vous, ne vous suive incessamment et ne cherche à vous faire tout l'embarras possible; c'est pourquoi je ne saurais assez vous recommander de faire votre retraite avec grand ménagement et beaucoup de prévoyance. Je suis, mon cher Maréchal, votre très affectionné roi

Federic.

Nach dem Concept.


8158. AN DAS DEPARTEMENT DER AUSWÄRTIGEN AFFAIREN.

Podewils und Finckenstein berichten, Berlin 28. September: „Le baron de Münchhausen à Hanovre a écrit à moi,1 Podewils, par l'ordinaire dernier, une lettre dans laquelle il a passé entièrement sous silence l'article du secours à fournir de la part de Votre Majesté au Roi son maître, dans le cas que ses États héréditaires fussent menacés d'une invasion, article sur lequel il avait cependant insisté ci-devant avec tant de chaleur. Il s'est uniquement borné à faire des vœux pour que le rétablissement de la paix et de la tranquillité en Allemagne puissent être les doux fruits des grandes entreprise? de Votre Majesté, et il a marqué en même temps qu'on était presque d'accord avec la cour de Saxe-Gotha pour un secours de deux bataillons, mais qu'il s'en fallait de beaucoup qu'elle fût en état de fournir un corps de 5 à 6,000 hommes de ses troupes,2 puisqu'elle pouvait à peine mettre sur pied les susdits deux bataillons à la fois et les pourvoir du nécessaire.“

Lobositz, 6. October 1756.

Wegen der chiffrirten Anfrage vom 28. September, das Schreiben des Baron von Münchhausen betreffend, haben des Königs Majestät zur mündlichen allergnädigsten Resolution zu melden befohlen, wie man diesen Minister über den Articul auf die Idée von Gotha rectificiren müsse, indem solches mehr geben könne. Sonsten würde wegen Hannover dieses Jahr nichts passiren; was geschehen könnte, wäre, dass die Franzosen etwas auf das Clevische tentireten, aber auf Hannover gar nicht; die Saison sei zu sehr avanciret.

Eichel.

Nach der Ausfertigung.



1 D. d. Hannover 26. September.

2 Vergl. S. 353.