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Du reste, je vous sais gré de l'avis que vous m'avez donné par rapport au corps des troupes auxiliaires pour la reine de Hongrie que les Français vont assembler à Strasbourg ; il ne me nuira pas beaucoup, quand il ne se mettra en marche qu'au mois de février ou de mars, et entre ce temps-ci et là on trouvera peut-être des moyens d'arranger bien des choses.

Federic.

Nach dem Concept.


8199. AU MARQUIS D'ARGENS A BERLIN.

[Lobositz, octobre 1756.]1

Mes troupes, mon cher Marquis, ont fait des efforts de valeur. Pour moi, pauvre philosophe, je n'y ai été que pour ce qu'est un homme sur vingt-cinq mille. Vous badinez de la famine des Saxons; mais il faut bien prendre ces gens par un bout, et c'est bien la façon d'apprivoiser un Luculle que de lui faire faire abstinence. J'ai reçu votre première lettre; je n'y ai point répondu, parceque j'étais par monts et par vaux. J'ai laissé l'abbé2 en Saxe, ne voulant pas souiller ses mains pures de sang catholique. La tête a tourné aux Français; il n'y a rien de plus indécent que les propos que l'on tient sur mon compte.3 On dirait que le salut de la France tient à la maison d'Autriche, et les larmes d'une Dauphine ont été plus éloquentes que mon manifeste contre les Autrichiens et les Saxons. Enfin, mon cher, je déplore les suites du tremblement de terre qui a renversé toutes les cervelles politiques de l'Europe, et je vous souhaite tranquillité, santé et contentement. Adieu.

Federic.

Nach dem Abruck in den „,Œuvres de Frédéric le Grand“ tom. 19, p. 41.


8200. AN DEN GENERALLIEUTENANT PRINZ MORITZ VON ANHALT-DESSAU IM LAGER BEI COTTA.

[Lobositz.] 12. [October 1756].

Soeben erfahre ich, dass [von] den Oesterreichem ein Corps von ungefähr Husaren, Panduren und was regulirtes nebst schweren Geschütze, gegen der Gegend Schandau zögen,4 sie sollen auch sogar ungersche Ochsen und Proviant mit haben. Ich soupçonnire, dass diese auf Schandau marschiren werden, ohnegeachtet meine [Kundschafter] Nachricht mitbringen, sie gingen über Rumburg; also werden Sie Meyerinck seiner Seite wohl alle Precautiones nehmen, damit er den



1 Dieses Schreiben erwidert eine Zuschrift des Marquis, d. d. Potsdam 4. October, und wird das im Text gegebene des Königs von d'Argens am 17. October beantwortet. Vergl. „,Œuvres de Frédéric le Grand“ tom. 19, p. 40. 42.

2 De Prades.

3 Vergl. Nr. 8198.

4 Die gleiche Nachricht schreibt der König unter demselben Datum eigenhändig an den Herzog von Bevern.