<532> seind. Ihre Cavallerie können Sie alle über der Elbe ziehen, meine 15 Escadrons sollen gleich die Stelle von Normann und Württemberg besetzen; machen Sie gleich die Anstalten darnach, denn vor meine Person bin gewisse zum Spitz um halb 2 Nachmittag bei Zehist. Adieu.
Friderich.
An Prinz Moritz oder Winterfeldt, welcher dar ist.
Nach der Ausfertigung im Herzogl. Haus- und Staatsarchiv zu Zerbst. Eigenhändig.
8205. AU FELD-MARÉCHAL DE KEITH A LOBOSITZ.
Keith berichtet, Lobositz 13. October: „Comme Votre Majesté m'a donné Ses ordres de bouche, tant sur le séjour de Son armée ici, comme aussi sur la façon de me retirer en cas qu'Elle le jugeât nécessaire, je prends la liberté de les Lui récapituler, pour savoir si j'ai bien compris Ses intentions.
Votre Majesté m'a premièrement ordonné de me soutenir ici jusqu'au 18, mais en même temps d'arranger tout pour que la retraite puisse se faire avec toute la sûreté et régularité possible; que, pour cet effet, je devais faire partir en avant la grosse artillerie et le bagage suivi de la cavalerie, ne réservant que quatre pièces de 12 livres, pour garnir les postes que l'arrière-garde sera obligée d'occuper, pour couvrir la marche; qu'avant que je marchasse d'ici, je devais avertir le lieutenantcolonel Arnstedt de lever la boulangerie d'Aussig, et que jusqu'à ce que tout cela fût exécuté, je devais rester au camp de Hlinay, que Votre Majesté me fera enseigner par le capitaine des ingénieurs Daries; que, pour la subsistance la plus commode de la cavalerie, je devais renvoyer deux régiments à Wellemin, ne gardant que 6 au camp; en outre, Monseigneur le prince de Prusse m'a averti que l'intention de Votre Majesté est que le duc de Bevern doit commander l'arrière-garde, en cas de retraite. Il y a encore deux articles sur lesquels Votre Majesté m'a parlé, dont j'avoue ingénument que je ne me souviens pas trop clairement si Votre Majesté les réserva pour Soi-même, ou si Elle me donna les ordres de les faire exécuter: le renvoi des pontons d'Aussig et la démolition du château de Tetschen. Comme les pontons sont déjà inutiles où ils sont, peut-être que Votre Majesté voudrait qu'ils partissent aussitôt, et l'autre ne devant s'exécuter que dans certains cas, j'aurais toujours le temps de recevoir Ses instructions là-dessus.“
Arbesau, 13 [octobre 1756].
Mon cher Maréchal. Voilà une lettre de Winterfeldt1 par laquelle vous verrez que je n'ai point besoin de secours. S'il plaît à Dieu, tout ira bien. Dites à mon frère2 que je suis plein d'espérances. Vous m'avez très bien compris; j'ai aujourd'hui fait toutes les observations possibles pour la sûreté de votre marche; j'ai pris les camps, j'ai tout détaillé à Stutterheim, et en cas de besoin je vous l'enverrai avec un mémoire raisonné. Adieu.
Federic.
Nach der Ausfertigung. Eigenhändig.
1 Dies Schreiben Winterfeldt's liegt nicht vor.
2 Prinz August Wilhelm.