8248. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.
Sedlitz, 22. October 1756.
…Die Pièce, so des Herrn Grosskanzlers Excellenz über die Frage, wer eigentlich pro agressore zu halten, und wovon einige Exemplaria an mich gekommen, drucken lassen,1 hat hier, auch selbst bei des Königs Majestät, vielen Applausum gefunden, so dass man wünschete, dass solche auch in das Teutsche übersetzet und selbst stückweise durch die Zeitungen publique gemachet werden möchte, zumalen diese in jetzigen Umständen so importante Materie nicht so leicht mit dergleichen Klarheit ausgearbeitet worden ist. Ich stelle jedoch alles hierunter zu Ew. Excellenz näheren Einsicht und Gefallen.
Eichel.
Aus einem Privatschreiben Eichel's an Podewils (Ausfertigung).
8249. AU FELD-MARÉCHAL DE KEITH A LOBOSITZ.
La nuit à Hlinay, [22/23 octobre 1756J.
Je crois, mon cher Maréchal, selon les nouvelles présentes, que vous ne sauriez mieux faire que de hâter votre marche. Faites donc détendre le camp une heure avant le jour, que le prince de Bevern vous joigne aussitôt, la générale sera le signal de la marche. S'il est nécessaire, on peut mettre le feu à Sullowitz; il y a à Wellemin le bataillon de Quadt, quand l'arrière-garde quittera ce village, on le peut mettre en feu également. Voilà à peu près tout ce que je crois que l'on peut faire. Je suis fâché que Browne soit informé de notre dessein; mais, cela étant, il faut pourtant le poursuivre, en évitant le plus de vous engager que nous le pouvons. J'ai huit bons bataillons ici, qui sont prêts au premier signal, mais qui vous embarrasseraient plus qu'ils ne vous seraient utiles dans ces montagnes, à moins qu'il ne fallût les poster du côté d'Aujezd et Wellemin sur les hauteurs. Adieu, je n'en dormirai sûrement pas la nuit.
Federic.
Nach der Ausfertigung. Eigenhändig.
8250. AN DEN GENERALLIEUTENANT PRINZ MORITZ VON ANHALT-DESSAU IM LAGER BEI KÖNIGSTEIN.
Hlinay, 24. [October 1756].
Um dass Sie wissen, was hier vorgefallen ist, so berichte Ihnen, dass ich meine Armée von Lobositz zurückgezogen habe, ohne dass sich Feind hat sehen lassen. Die Dispositions seind so gewesen, dass wir hätten bestehen können; allein es hat sich nichts sehen lassen.
1 „Lettre d'un ami de Leyde à un ami d'Amsterdam, sur l'exposé des motifs qui ont obligé le roi de Prusse à prevenir les desseins de la cour de Vienne.“ Entworfen vom Grosskanzler Jariges, ausgearbeitet von dem Candidat der Rechte Ludwig Olivier von Marconnay.