<6> pressé de revenir ici, j'espère que ce sera pour une autre fois. Vous devinez juste, mon cher frère, j'ai à présent beaucoup d'occupations, sans savoir si ma peine sera perdue ou si elle sera d'usage. En attendant, nous voilà dans une situation à l'abri de toute surprise et prêts à pouvoir agir dans 15 jours, s'il le faut. Je vous embrasse, vous assurant de la parfaite amitié avec laquelle je suis, mon cher frère, votre fidèle frère et serviteur
Federic.
Nach der Ausfertigung. Eigenhändig.
7640. AN DEN ETATSMINISTER GRAF FINCKENSTEIN IN BERLIN.
Finckenstein berichtet, [Berlin Juli],1 über Mittheilungen, welche Mitchell durch einige aus Petersburg angekommene Engländer erhalten hat: „Qu'ils étaient partis de Pétersbourg le 10 de mai et par conséquent avant le dernier courrier qu'il [Mitchell] a reçu du chevalier Williams.2 Qu'ils avaient pris congé de l'Impératrice le même jour que le sieur Douglas lui avait été présenté pour la première fois,3 et qu'ils avaient été présents à cette présentation. Que le Chancelier y avait été, forcé malgré lui par le parti opposé, et qu'il en avait paru de mauvaise humeur. Qu'il était venu à eux avec beaucoup de politesse et leur avait dit de se mettre à côté de lui, et qu'en même temps il s'était tourné vers le sieur Douglas et avait dit d'un ton brusque que tous ceux qui voulaient se faire présenter, n'avaient qu'à s'approcher. Le sieur Mitchell croit pouvoir inférer de cette circonstance que le comte Bestushew est toujours porté dans le fond du cœur pour le système anglais.4 Ils ont ajouté que le chevalier Williams était quasi toujours malade, que le climat ne lui convenait pas et qu'il ne paraissait pas content; ce qui confirme les avis qu'on a eus de sa situation personnelle5 et de la prépondérance du parti autrichien et français. Il [Mitchell] les a questionnés sur la façon dont on pensait là-bas sur ce pays-ci; à quoi ils ont répondu qu'ils n'en étaient pas autrement informés, mais qu'ils avaient bien ouï dire en général que l'Impératrice devait être fort animée contre Votre Majesté. Quant aux arrangements militaires,6 ils ne s'étaient aperçus de rien d'extraordinaire, chemin faisant, mais qu'à leur arrivée à Riga ils avaient ouï parler d'une armée qu'on assemblerait en Livonie et qu'on faisait monter à 100,000 hommes, et qu'on leur avait dit aussi qu'on avait défendu l'exportation de toute sorte de grains dans l'étranger.“
Potsdam, 3. Juli 1756.
Ich danke ihm vor die Nachrichten.
Mündliche Resolution. Nach Aufzeichnung des Cabinetssecretärs.
1 Das Datum des Berichtes fehlt.
2 Vergl. Bd. XII, 427.
3 Vergl. Bd. XII, 394.
4 Vergl. Bd. XII, 426. 430.
5 Vergl. Bd. XII, 373. 385. -
6 Vergl. Bd. XII, 427. 513.