7899. AU CONSEILLER PRIVE VON DER HELLEN A LA HAYE.
Potsdam, 24 août 1756.
J'ai reçu votre dépêche du 17 de ce mois, à l'occasion de laquelle je veux bien vous fournir encore un argument dont je crois que vous saurez vous servir utilement envers les Régents confidents de la République, pour les pousser à songer à prendre des mesures efficaces,268-1 en leur représentant naturellement le risque que la République courrait, s'il arrivait que des troupes françaises jointes à celles de l'Autriche envahiraient mon pays de Clèves, ce qui couperait absolument la République de ses alliés et l'empêcherait de pouvoir faire une augmentation des troupes, quand même ils croyaient alors qu'ils ne sauraient plus s'en passer. C'est pourquoi mon avis était qu'ils songeassent de bonne heure à cette augmentation des troupes au plus tôt mieux, et qu'il fallait se représenter quelle autorité et quel poids la République aurait [alors] dans les affaires publiques.
Federic.
Nach dem Concept,
268-1 Vergl. S. 202.