7959. AN DEN ETATSMINISTER GRAF FINCKENSTEIN IN BERLIN.
Finckenstein berichtet, Berlin 31. August; „Mon premier soin, après m'être rendu à Berlin,326-1 a été d'aller à Monbijou et de m'acquitter en conséquence des ordres de Votre Majesté des compliments dont Elle m'avait chargé pour la Reine; et j'ai eu la satisfaction de la trouver aussi bien que je ne l'ai vue depuis longtemps, et ayant pris, qui plus est, son parti sur les affaires du temps avec une fermeté et un courage d'esprit singulier, j'ai cru ne rien faire qui ne fût dans l'ordre, en donnant à Votre Majesté ces nouvelles qui m'ont toujours paru Lui faire plaisir. Je n'aurais pas manqué, au reste, d'envoyer déjà à Voire Majesté les 100 exemplaires du manifeste contre la cour de Vienne,326-2 mais comme Elle m'a fait l'honneur de me témoigner la veille de son départ qu'Elle aurait vu avec plaisir qu'on eût pu y insérer quelque chose de la dernière démarche qu'Elle vient de faire à la cour de Vienne, j'ai pris le parti de faire réimprimer la dernière feuille et de placer convenablement cet article essentiel, au moyen de quoi l'impression a encore été un peu retardée. Mais j'espère de pouvoir envoyer le tout après-demain, au plus tard, et comme l'intention de Votre Majesté n'était pourtant de publier cette pièce qu'après le retour du courrier de Vienne, je ne doute pas que cet envoi ne vienne encore à temps.“
Torgau, 2. September 1756.
Ich danke sehr vor die Nachricht und werde nun bald das Manifest wegen der Oesterreicher nöthig haben.
Mündliche Resolution. Nach Aufzeichnung des Cabinetssecretärs.
326-1 Nach der Rückkehr aus Potsdam. Vergl. S. 277 Anm. 3.
326-2 „Expose des motifs qui ont obligé Sa Majesté le roi de Prusse à prévenir les desseins de la cour de Vienne.“ Berlin 1756. Die französische und deutsche Ausgabe gedruckt bei Faber, Europ. Staatskanzlei, Bd. 111, S. 224. Es liegen vom Könige zwei Niederschriften vor; Eine erste ganz eigenhändige Redaction mit der Aufschrift: „Voici le véritable manifeste contre les Autrichiens“ ; und eine Abschrift der Kanzlei von dieser ersten Redaction, in welcher Abschrift der König eigenhändig eine grosse Zahl von Correcturen vorgenommen. Nach dieser zweiten Redaction ist der Druck erfolgt.