8022. AU MINISTRE DE LA GRANDE-BRETAGNE MITCHELL A BERLIN.
Quartier général de Sedlitz, 13 septembre 1756.
Monsieur Mitchell. Après que le duc régnant de Brunswick s'est enfin prêté, sur les représentations que je lui ai faites,379-4 d'entrer en négociation avec le ministère d'Hanovre sur un traité de subsides à faire entre lui et l'Hanovre, il vient de me marquer379-5 ce qui suit: „Jusqu'ici les offres du ministère d'Hanovre sont si minces et telles que mes troupes ne sauraient pas subsister, malgré qu'ils379-6 soutiennent qu'ils ne donnent pas davantage aux leurs. Nous sommes pour le présent aux éclaircissements.“
Comme je connais, Monsieur, votre bonne intention pour faire réussir une affaire que votre cour m'a paru souhaiter, je ne doute pas que vous ne voudrez vous interposer, autant qu'il vous sera possible, pour disposer les ministres d'Hanovre à se prêter aux demandes du Duc pour lui faire de meilleures conditions, en sorte qu'il en saura être satisfait, afin de ne pas manquer, sans cela, une affaire qui, dans la conjoncture présente, ne laisse pas d'avoir de l'influence aux intérêts de la cause commune. Et, sur ce, je prie Dieu etc.
Federic.
Nach der Ausfertigung im British Museum zu London.
379-4 Vergl. Xr. 7S91.
379-5 Schreiben des Herzogs, d. d. Braunschweig 7. September. Vergl. XV. S023.
379-6 Les ministres d'Hanovre.