8047. AU LIEUTENANT-GÉNÉRAL PRINCE FERDINAND DE BRUNSWICK AU CAMP DE NOLLENDORF.
[Sedlitz, septembre 1756.]
Demain la cavalerie arrivera chez vous,398-2 et j'ai écrit pour du sel et de l'eau de vie.398-3 Vous pouvez avancer à petites marches jusqu'à Aussig, mais pas plus loin. Je capitule ici, cependant rien n'est signé; j'espère dans deux jours de conclure le marché. Une bonne chiquenaude, mon cher, à ces chiens d'Autrichiens. Si vous êtes à Aussig, vous prendrez facilement Tetschen. Je ne peux rien envoyer de l'autre côté de l'eau, à cause que les chemins sont trop étroits et qu'aucun canon n'y peut passer. Je fais venir ici 24 pontons que je ne peux envoyer qu'après-demain. Adieu, mon cher; bon pied et bonne garde, de la gaieté et de la prudence, et nous chasserons le Diable de l'enfer, s'il y en a un.
Fr.
Nach der Ausfertigung im Kriegsarchiv des Grossen Generalstabs zu Berlin. Eigenhändig in dorso eines Berichts vom 15. September.
398-2 Vergl. S. 392.
398-3 Vergl. S. 391.