8075. AU LIEUTENANT-GÉNÉRAL PRINCE FERDINAND DE BRUNSWICK AU CAMP D'AUSSIG.

[Sedlitz], 19 [septembre 1756].

Je comprends, mon cher Ferdinand, par tout ce que je reçois des Autrichiens, que ces gens sont absolument sur la défensive : ils veulent défendre les bords de l'Égre. Le maréchal Keith, qui vient là avec un renfort et avec une nombreuse cavalerie,421-1 pourra bien vite se rendre le maître du plat pays. Il sera obligé de faire des ponts sur l'Elbe, pour avoir les mêmes informations de ce qui se passe à la rive droite de la rivière. Je prévois, cependant, que nous n'avons rien à craindre et que nos affaires sont en sûreté. Browne ne pourra être en force que lorsque nous le serons, et je pourrai poursuivre tranquillement mon siège. Je vous embrasse de tout mon cœur.

Federic.

Les Saxons ne nous lanterneront au plus que huit jours.

Nach der Ausfertigung im Kriegsarchiv des Grossen Generalstabs zu Berlin. Eigenbändig.



421-1 Vergl. S. 409.