8176. AU DUC RÉGNANT DE BRUNSWICK A BRUNSWICK.
[Lobositz, 8 octobre 1756.]510-3
Monsieur mon Frère et Cousin. J'ai été bien fâché d'apprendre, par la lettre que vous m'avez faite du 28 de septembre, que votre frère, M. le prince Louis, n'a plus pu se dispenser de suivre le sentiment du comité secret des États-Généraux, pour s'excuser de l'offre que le roi<511> d'Angleterre lui avait faite.511-1 Je ne désespère pas que, malgré cette circonstance, l'affaire ne saurait être remise sur le tapis, me paraissant par mes lettres d'Angleterre511-2 qu'on y commence à ouvrir les yeux sur les dangers qui menacent l'Allemagne, à moins qu'on ne prenne des mesures efficaces pour s'y opposer. Il serait seulement à souhaiter que, de la part de la Hollande, on ne fût pas trop difficile sur des points qui, dans des moments aussi critiques que les présents, ne sauraient être regardés que comme peu essentiels relativement aux grandes affaires; ce qui lèverait alors toute opposition contre les vues que le roi d'Angleterre a eues sur le susdit Prince, dont je vous renvoie ci-los les lettres avec mille remercîments de leur communication. Je suis avec l'estime et l'amitié la plus parfaite, Monsieur mon Frère et Cousin, de Votre Altesse le bon frère et cousin
Federic.
Nach dem Concept.
510-3 Das Datum ergiebt die Antwort des Herzogs vom 15. October.
511-1 Vergl. S. 499.
511-2 Vergl. S. 499. 500.