8433. AN DAS DEPARTEMENT DER AUSWÄRTIGEN AFFAIREN.
Der Landgraf von Hessen-Cassel zeigt dem Könige, Cassel 8. December, an, dass der ihm befreundete, nach Paris reisende Herzog von Pfalz-Zweibrücken seine Bereitwilligkeit erklärt habe, sich der Sache des Königs von Preussen am versailler Hofe anzunehmen. | [Dresden, December 1756.]1 Ad Ministerium: Dem Landgrafen muss nur geantwortet werden, dass, da einmal die Sachen so weit gekommen wären, so wäre an keiner Negociation zu gedenken, und müsste der Degen das übrige decidiren.2 Friderich. |
Eigenhändig in dorso des Schreibens des Landgrafen.
8434. AU LANDGRAVE DE HESSE-CASSEL A CASSEL.
Dresde, 13 décembre 1756.
Monsieur mon Cousin. Je ne saurais assez remercier Votre Altesse des nouvelles marques qu'Elle a bien voulu me donner de Son amitié invariable envers moi et de Son attention obligeante pour tout ce qui peut regarder mes intérêts, par la lettre qu'Elle m'a faite du 8 de ce mois,3 et dont j'ai été sensiblemeut touché. J'aurais souhaité de tout mon cœur que les circonstances des affaires eussent été telles encore que j'eusse pu profiter des intentions amiables de Votre Altesse, mais depuis que, sans ma faute, les choses sont avancées aussi loin que nous les voyons aujourd'hui, j'ai nul lieu de bien espérer de quelque négociation, en sorte qu'il n'y a pas moyen d'y penser, mais qu'il faut bien à présent que l'épée décide le reste pour ramener la paix. Votre Altesse voudra, en attendant, être persuadée de ma parfaite reconnaissance des sentiments qu'Elle m'a témoignés à cet égard, et de mon parfait retour, étant à jamais avec la plus haute considération et l'amitié la plus sincère, Monsieur mon Cousin, de Votre Altesse le très bon cousin
Federic.
Nach dem Concept.
8435. AN DEN GENERALLIEUTENANT HERZOG VON BRAUNSCHWEIG-BEVERN IN LOBAU.
Dresden, 13. December 1756.
Durchlauchtiger Fürst, freundlich lieber Vetter. Ich habe Ew. Liebden Bericht vom 12. dieses erhalten und gebe Deroselben darauf
1 Dem Departement präsentirt am 15. December.
2 Es ist hierauf ein Antwortschreiben an den Landgrafen im Ministerium in Form eines Handschreibens concipirt worden, doch ist die Ausfertigung vom Könige unvollzogen ohne Unterschrift zurückgeschickt worden und nicht an den Landgrafen abgegangen, offenbar weil inzwischen bereits das Cabinetsschreiben (Nr. 8434) erfolgt war.
3 Vergl. Nr. 8433.