<152> die Russen gleich darein und ist die Provinz vorerst und auf eine Zeitlang verloren; lasse Ich Euch gegen Kurland agiren, so kann man zwar die Russen dort attaquiren, es wird sich aber alsdenn ihre übrige Macht so stark dahin ziehen, dass Ich nicht sehe, was man dabei gewinnen würde.

Ich halte vielmehr, dass wenn Noth am Mann gehet, Ich die sicherste Partie nehme, wenn Ich Mich vorerst hier zusammenconcentrire, mithin vorerst die Extremitäten abandonnire, um das Corps zu defendiren und zu souteniren, denn alsdenn die Extremitäten wieder zu bekommen seind. Ich bitte Euch, dieses reiflich zu erwägen und Mir Eure Gedanken darüber pflichtmässig zu schreiben.

Wegen der von Euch zu Completirung derer dasigen Magazine noch verlangten 80,000 Thaler habt Ihr Mir zu melden, ob Ihr solche noch gebrauchet, nachdem nunmehr die zehn Escadrons des Seydlitzschen Husarenregiments, nebst denen pommerschen eilf Bataillons, so Ich zusammen hieher an Mich gezogen,1 von Eurem Corps in Preussen abgehen und also vor selbige keine Vorräthe weiter bei denen dasigen Magazinen angeschaffet werden dörfen; als worüber Ich deutlich eclairciret sein muss, und auf wie viel Bataillons und Escadrons der Major Goltz2 das Magazin gerechnet hat, um noch 80,000 Thaler nöthig zu haben.

Friderich.

Nach dem Concept.


8453. AU FELD-MARÉCHAL COMTE DE SCHWERIN A NEISSE.

Dresde, 19 décembre 1756.

Mes nouvelles, mon cher Maréchal, sont entièrement conformes aux vôtres. Browne n'a que le magasin de Prague, Piccolomini celui de Pardubitz et celui d'Olmütz; [on] est à intention de rassembler encore un corps de ce côté-là, car ces gens en voudraient à Cosel. Quand Browne sera à Vienne, on fera avec lui le projet de campagne, et dès que je saurai le gros de ses ordres, je ferai mes petites réflexions; après quoi je m'aboucherai avec vous en Silésie,3 pour que nous prenions nos résolutions.

Nous aurons, mon cher Maréchal, bien des ennemis à combattre, mais je ne crains rien. J'ai d'excellents généraux, d'admirables troupes,4 et si le Ciel ne me prive pas du bon sens, j'espère de faire aussi mon devoir de mon côté. Je crois, selon toutes les apparences, que leur dessein est d'envoyer en Haute-Silésie des croates avec la cavalerie saxonne,5 de venir avec une armée vers la Basse Silésie, avec une autre vers la Lusace, un corps qui passera la Thuringe, pour entrer par le Halberstadt dans le Magdebourg, et un corps volant pour m'enlever



1 Vergl. S. 115.

2 Vergl. Bd. XIII, 136. 255.

3 Vergl. S. 139.

4 Vergl. S. 140.

5 Die den Oesterreichem überlassenen fünf sächsischen Reiterregimenter in Polen. Vergl. S. 101.