<164> 80,000 et de 30,000 à 40,000 irrégulières. Mais, selon les meilleures informations que je puisse avoir, cela n'aura lieu que vers le mois de juin.
Il manque à chaque régiment 500 hommes, l'ordre pour les recruter est déjà donné; ils ont aussi formé un projet pour la levée d'un nouveau corps de 30,000 hommes d'infanterie qui seront habillés et armés à la légère.
Un courrier autrichien, ayant annoncé la retraite du roi de Prusse, a aussi apporté des instructions pour l'ambassadeur impérial1 d'informer cette cour des arrangements pris entre les maisons d'Autriche et de Bourbon et de faire son mieux de persuader à Sa Majesté Impériale d'accéder au traité de Versailles. On a insinué tout ceci à l'Impératrice d'une telle façon qu'elle est persuadé que le roi de Prusse, étant attaqué en même temps par l'Autriche et la France, ne peut pas avoir de la force à opposer à l'armée nombreuse de Sa Majesté Impériale, et qu'elle courrait très peu de risque en l'attaquant dans son propre pays. On a aussi fait croire à l'Impératrice que l'armée prussienne est beaucoup diminuée et qu'il règne une grande désertion parmi les troupes.
La France et la cour de Vienne ont fait des remises considérables,2 pour soutenir leur parti, qui à présent est le dominant.
Le favori Schuwalow, qui devient de jour en jour plus puissant, se déclare ouvertement pour l'accession au traité de Versailles et pour le maintien de ce qu'on appelle le nouveau système.
Le Grand-Chancelier m'a informé hier qu'il avait reçu l'ordre de l'Impératrice de préparer l'acte de l'accession au traité de Versailles.3
On m'a assuré que la France a fait de grandes promesses de subsides, égaux, à ce qu'on dit, à ceux que l'Angleterre devait payer,4 et j'ai nul doute que cette cour ne tâche de faire l'accord le plus avantageux pour eux.
La Grande-Duchesse m'a informé de tout ce qui s'est passé, avant même que le Chancelier m'en a parlé. Elle est persuadé que le nouveau système est soutenu à cette cour par le crédit des Schuwalow.5 Elle m'a aussi dit que je suis devenu odieux à la cour . . .
[Monsieur l'ambassadeur] ajoute à la fin qu'on ne doit être surpris d'aucune chose qui peut arriver à cette cour, et qu'elle est à présent entre les mains des maisons d'Autriche et de Bourbon, d'où il croit qu'il sera très difficile de la tirer et de la ramener à l'ancien système ...“
[Dresden, December 1756.] 6
Mitchell berichtet an Holdernesse, Dresden 25. December, dass er das Schreiben von Williams an Holdernesse, d. d. Petersburg 9. December, erhalten. ... „I communicated as much of the contents of it as I judged proper, to the King of Prussia, who said with great calm— ness: « I have long expected what has now happened, and have told you so several times.7 We must now make use of all resources and exert ourseives to the utmost. I will do my parts and I hope you will do yours, but we lose time and nothing is yet settled, our enemies are making the greatest efforts, and we ought to do the same. Upon the success of the next campaign depends everything; if it is favourable, the war will not be long, and it is with this view that I spare no ex- »“
1 Esterhazy.
2 Vergl. S. 149.
3 Es erfolgte der Beitritt Russlands zum versailler Vertrage am 31. December 1756 (st. vet.). Vergl. Martens, Recueil des traités etc. conclus par la Russie. I, p. 188 ff.
4 Vergl. Bd. XI, 387.
5 Vergl. Bd. XIII, 616. 617.
6 Die Unterredung hat am 24. oder 25. December stattgefunden.
7 Vergl. Bd. XII, 506. 507; XIII, 609. 616.