<171> So weit sehe Ich die Sache ein, dass bis dato und vor gegenwärtige Moments noch nichts zu besorgen stehet, welches das beste ist.
Friderich.
Nach dem Concept.
8480. AU CONSEILLER PRIVÉ VON DER HELLEN A LA HAYE.
Dresde, 26 décembre 1756.
Vous ne tarderez pas de faire parvenir incessamment à mes ministres du département des affaires étrangères des pièces tellement calomnieuses que celle que vous m'avez envoyée jointe à votre rapport du 17 de ce mois,1 pour en demander explication, lesdits ministres ayant ordre d'y répondre. En attendant, vous pouvez vous tenir très assuré que presque tout le contenu de la pièce en question n'est ou que calomnie toute pure ou chose qui, tournée malicieusement, est représentée dans son faux jour, et qui au fond ne ressemble pas mal à la voix du loup tombé dans le troupeau.
Au demeurant, vous continuerez toujours de représenter sur vos lieux que tant que la République ne procèderait pas à une augmentation de ses troupes2 et se ferait respecter par là, elle se verrait toujours dans le cas d'être menacée par la France, qui par conséquent lui ferait parler sur le haut ton; mais que, dès qu'une fois son augmentation de troupes serait constatée, la France lui témoignerait de bien autres égards; qu'il ne fallait pas que la République s'endormît aux doucereuses assurances de la France, puisqu'outre que le plan déterminé par cette dernière subsistait encore actuellement de s'emparer de Wésel et du pays de Clèves pour couper et isoler à ce moyen la République, il serait à propos qu'on voulût bien considérer que, supposé même que la France fît d'abord le semblant de vouloir respecter les frontières de la République et marchât pour cet effet en Westphalie et aux pays d'Hanovre, sans s'emparer de Wésel, le contre-coup ne s'en ferait pour cela pas moins sentir à la République; qu'il en serait fait de son indépendance et en même temps de la liberté et de la religion protestante en Allemagne, dès alors que les deux plus puissants princes évangéliques seraient accablés,3 ce qu'à coup sûr les ancêtres de la République n'auraient jamais souffert ni enduré.
Federic.
Nach dem Concept.
8481. AU COMTE ALGAROTTI A BOLOGNE.
Algarotti schreibt, Bologna 21. December: „Sire. Les écrits de Votre Majesté ne sont pas moins admirables que Ses actions. Il est bien indifférent à Votre Majesté d'avoir des géniaux dans ce coin du monde, qui ne voit jamais des troupes que celles“
1 Hellen hatte ein von dem sächsischen Gesandten Kauderbach den Generalstaaten am 15. December übergebenes Memoire eingereicht. Gedruckt in: Sammlung der Neuesten Staatsschriften etc. (Frankfurt und Leipzig 1757), Nachtrag I, Nr. 100.
2 Vergl. S. 153.
3 Vergl. S. 131.