Je crois, au surplus, que rien n'empêchera que le Prince ne puisse continuer ses fonctions à Wésel,1 vu que je viens d'avoir des avis qui veulent que la France pourrait bien suspendre son projet d'opération sur le pays de Clèves, du moins pour l'année présente,2 et je crois d'ailleurs de trouver assez de secours auprès de mes alliés pour garantir Wésel de toute insulte. Je suis avec les sentiments de la plus haute estime et la considération la plus parfaite etc.
Federic.3
Nach dem Concept.
8551. AU SECRÉTAIRE BENOÎT A VARSOVIE.
Dresde, 22 janvier 1757.
J'ai bien reçu votre rapport du 12 de ce mois, et vous observerez scrupuleusement de ne laisser échapper aucune occasion, quand vous vous trouverez à même de pouvoir contribuer à inspirer une forte jalousie aux Turcs relativement à l'entrée des troupes russiennes en Pologne,4 laquelle, quoiqu'elle ne se ferait que pour marcher du côté de la Prusse, serait toujours [maintenue] des Russes pour continuer leur passage par le territoire de la République; que ces derniers, se trouvant par là au cœur de la Pologne, auraient toute la facilité désirée de tourner de quel côté ils le jugeraient à propos, pour opprimer impunément la république de Pologne.
Federic.
Nach dem Concept.
8552. AN DEN GENERALLIEUTENANT HERZOG VON BRAUNSCHWEIG-BEVERN IN GÖRLITZ.
Dresden, 23. Januar 1757.
Durchlauchtiger Fürst, freundlich geliebter Vetter. Ich habe Ew. Liebden gestriges Schreiben richtig erhalten. Nach denen Umständen, so Dieselbe Mir darin melden, kann Ich nicht anders supponiren, als dass der Feind differente Desseins haben müsse. Eins davon kann sein, dass durch die verschiedene Mouvements, welche er doch machet, er Mich noch stärker dahin ziehen will; das zweite kann sein, dass, weil jetzo die österreichischen Völker aus denen Niederlanden durch das Reich gegen Böhmen kommen,5 dem Feind bange ist, dass Ich etwas dahin auf letztere detachiren möchte, um ihnen einen Affront anzuhängen; daher der Feind durch seine verschiedene Mouvements Mir allerlei Jalousies geben will, um Mich zu verhindern, dass Ich dergleichen Detachements nicht machen könne. Dass solcher jetzo aber
1 Vergl. S. 40.
2 Vergl. S. 212.
3 In gleichem Sinne schreibt der König über dieselben Angelegenheiten am 20. Januar an den preussischen Minister von Borcke, der früher in hessischen Diensten gestanden hatte, und mehrfach als Vertrauensperson des Landgrafen in den Verhandlungen desselben mit Friedrich II. verwandt wurde Vergl. Bd. XII, 366. 368. 372. 421.
4 Vergl. S. 184. 210.
5 Vergl. 211.