<268> j'ai de Ses sentiments patriotiques et zélés pour la bonne cause, me sert de sûr garant qu'Elle fera tout ce qui lui [sera] possible pour l'appui de la cause commune et pour le soutien de la patrie. Elle voudra, au reste, être assurée de la haute estime et de l'amitié avec lesquelles je serai à jamais, Monsieur mon Cousin, de Votre Altesse le très bon et fidèle cousin
Federic.
Nach dem Concept.
8607. AU SECRÉTAIRE BENOÎT A VARSOVIE.
Dresde, 11 février 1757.
Je ne doute pas que mes ministres du département des affaires étrangères ne vous aient répondu conformément à mes intentions sur toutes les dépêches que vous m'avez faites jusqu'à présent, et dont d'ailleurs j'ai été bien satisfait.
Quant à la présente, je vous la fais pour vous [communiquer] que, mon ministre de Schlabrendorff m'ayant mandé, comme vous le verrez par la copie ci-jointe,1 que non seulement le grand-général comte Branicki a prétendu justifier, par une lettre qu'il a faite audit ministre, la [défense de la] sortie des grains de la Pologne dans mes provinces, mais lui donner même à entendre que cette défense saurait s'étendre encore à celle des bestiaux et des chevaux, ma volonté est que vous devez écrire d'abord une lettre audit grand-général en des termes que vous croirez faire le plus d'impression sur son esprit, mais honnêtes et modérés, pour le rectifier là-dessus, en lui faisant souvenir de toutes les marques de son amitié qu'il m'avait données jusqu'à présent constamment,2 et combien je comptais sur son amitié invariable.
Vous vous acquitterez au mieux de ce que je viens de vous ordonner à ce sujet, et emploierez également vos amis auprès du Grand-Général pour faire succéder ce que je lui demande avec empressement.
Federic.
Nach dem Concept.
8608. AU FELD-MARÉCHAL COMTE DE SCHWERIN A NEISSE.
Dresde, 11 février 1757.
J'ai reçu, mon cher Maréchal, la lettre que vous m'avez faite du 8 de ce mois. Ce n'est que dans ce moment que je reçois du lieutenantgénéral de Massow le dénombrement ci-clos de ce qu'il faut en argent pour la nouvelle augmentation des régiments de hussards en Silésie,3 que je vous communique, afin que vous en instruisiez les régiments, ayant donné mes ordres au conseiller privé Kœppen à Berlin de remettre
1 Bericht Schlabrendorff's, d. d. Breslau 4. Februar.
2 Vergl. S, 165; Bd. XIII, 253. 586.
3 Vergl. S. 256.