<344> communication avec l'Allemagne et par conséquent tendre les bras à l'esclavage de la France, si, dis -je, ils ne veulent rien faire sur les remontrances que je leur ai fait faire jusqu'à présent à cet égard, je ne saurais rien changer au sort qui pend sur leurs têtes, et il ne me reste que de les en plaindre.1
Federic.
Nach dem Concept.
8692. AU SECRÉTAIRE MICHELL A LONDRES.
Michell berichtet, London 22. Februar, über die letzte Parlamentsrede des leitenden englischen Ministers William Pitt:2 „Lorsque M. Pitt a étalé les justes motifs que Sa Majesté Britannique et la nation devaient avoir pour soutenir et seconder Votre Majesté, il s'en est acquitté avec tant de dignité et d'éloquence que chacun a applaudi à la façon avec laquelle il s'est expliqué à cet égard, en faisant sentir l'importance de la mesure non seulement en faveur de l'Angleterre, mais aussi en faveur des libertés de l'Europe, qui courraient actuellement un trop grand danger par les liaisons des cours de Vienne et de Versailles, pour que l'Angleterre n'assistât pas Votre Majesté de tout son pouvoir et n'embrassât pas Sa cause et Ses intérêts. Il n'a pas pu s'empêcher en même temps de toucher l'instabilité du système de la Russie, qui avait été entraînée à l'instigation de ces deux puissances dans des mesures contraires à ses intérêts, et de dire tout nettement que sans le sang et les trésors de l'Angleterre la cour de Vienne n'aurait pas été à même de montrer aujourd'hui, comme elle le faisait, ses mauvais desseins contre Votre Majesté et son ingratitude envers Sa Majesté Britannique. En un mot, ce ministre s'est exprimé d'une façon à convaincre toute la nation, comme elle l'est actuellement, de la nécessité qu'il y avait d'aller en avant avec Votre Majesté, tant pour son propre intérêt que pour celui du Roi en particulier, de sorte que ce système est si bien établi actuellement ici qu'il ne faut pas douter qu'il ne produise aussi de bons effets ailleurs.“ | Dresde, 7 mars 1757. J'ai reçu votre rapport du 22 février, qui m'a causé la satisfaction la plus sensible par tout ce qui comprend, et c'est aussi en conséquence que vous prendrez l'occasion favorable pour vous rendre auprès de M. Pitt, afin de lui faire de ma part un compliment dans les termes les plus obligeants et les plus affectueux que vous saurez imaginer, pour le remercier des sentiments qu'il a bien voulu déclarer à cette occasion, et pour lui donner d'ailleurs les plus fortes assurances de mon estime et de ma considération particulière, tout comme de l'attachement invariable avec lequel je resterai uni au Roi et à la nation, avec qui j'agirai toujours de bonne foi pour ne me séparer jamais d'eux, enfin de mon désir de soutenir de mon mieux leurs intérêts, tant dans les moments présents que pour tout le temps de l'avenir. Avec cela, vous ne laisserez pas tomber cette occasion pour faire souvenir ce ministre de ce que je vous [ai] marqué déjà par rapport à une escadre anglaise à envoyer, au printemps qui vient, dans la Baltique,3 dont la nécessité |
1 Vergl. S. 332.
2 In der Unterhaussitzung vom 18. Februar 1757.
3 Vergl. S. 230. 297. 305. 331.