Puttkammer hat sich vortrefflich gehalten und die Oestreicher brav zusammengehauen;1 sie seind dieselbigen Coions, die sie gewesen seind, vor den, der sie nicht scheuet; aber vor einen, der sie vor voll ansiehet, seind sie gefährlich.
Friderich.
Nach der Ausfertigung. Eigenhändig.
8723. AU FELD-MARÉCHAL COMTE DE SCHWERIN A NEISSE.
[Dresde], 14 [mars 1757].
Par tout ce que j'apprends, mon cher Maréchal, par vos nouvelles, par celles de Winterfeldt et les miennes que je vous ai communiquées,2 j'en conclus que les Autrichiens, s'approchant des frontières de tous côtés, ont dessein d'affronter quelqu'un de nos quartiers en tombant dessus avec un nombre supérieur de troupes. Pour cette raison, je me propose d'entrer en cantonnement le 21. J'ai réglé mes quartiers, j'ai fortifié les endroits qui en ont besoin, et je crois que nous resterons dans cette position à peu près jusqu'au 20 d'avril, où je crois que la campagne s'ouvrira tout de bon. Je ne vois pas encore assez clair dans la distribution des corps de l'ennemi, pour prendre mes arrangements en conséquence.
Les régiments saxons3 ne pourront marcher que le 20 de ce mois, avant quoi je ne les saurais remuer; ils manquent de tornistres et de chariots, cela m'oblige, malgré moi, de différer jusqu'alors. On pourra se servir de ces gens, les officiers y ont bonne confiance; mais il ne les faut pas mettre à la pointe, et il faut les larder de vieilles troupes dans une seconde ligne, employer quelques bataillons ou à couvrir les bagages ou bien à garnir un poste, où d'ailleurs on serait obligé de laisser d'autres troupes.
Votre magasin de Liegnitz me déplaît beaucoup, mon cher Maréchal, je vous prie de le faire transporter à Schweidnitz,4 où il est en place; que l'on dise tout ce que l'on voudra, on trouve toujours de la place pour un magasin, lorsque cela est nécessaire.
Je fais mille vœux pour votre santé,5 vous assurant de ma parfaite estime et amitié.
Federic.
Nach Abschrift der Cabinetskanzlei. Die Ausfertigung war eigenhändig.
8724. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION COMTE DE SOLMS A STOCKHOLM.
Dresde, 14 mars 1757.
J'ai reçu vos rapports du 25 de février dernier et du 1er de ce mois, dont j'ai eu d'autant plus lieu d'être satisfait que vous
1 Vergl. Nr. 8729 S. 375.
2 Vergl. Nr. 8718.
3 Vergl. S. 340. 367.
4 Vergl. S. 237.
5 Vergl. S. 354.