<389> en mains de S'y opposer efficacement. Je suis cependant bien aise de Lui dire que je suis après de m'arranger avec le roi d'Angleterre pour assembler une armée bien forte en Westphalie,1 afin de nous opposer de ce côté-là à toute entreprise que les Français y voudraient former, et que, d'ailleurs, j'ai mes arrangements tous pris qu'au cas que les Français voudraient risquer le hasard de passer avec un corps d'armée par le pays de la domination de Votre Altesse sur la ville d'Erfurt,2 nous les recevrons bien rudement et les ferons rebrousser chemin d'une façon qu'ils auront tout lieu de regretter d'avoir entrepris sur le territoire de l'Allemagne, ainsi que Votre Altesse pourra toujours être assurée qu'Elle ne manquera pas de soutien et d'assistance. Je La prie d'être persuadée de toute l'étendue des sentiments d'estime et d'amitié avec lesquels je suis à jamais, Monsieur mon Cousin, de Votre Altesse le très bon cousin Federic.
P. S.
C'est encore par la parfaite confiance que j'ai à la bonté et à l'amitié dont Votre Altesse m'a donné tant de marques, que j'ose La prier de vouloir bien envoyer quelqu'un de Ses officiers entendus vers les lieux où les troupes françaises s'assemblent pour former l'armée au Bas-Rhin, afin de s'informer au juste de leur nombre et surtout du temps et du lieu où cette armée s'assemblera.
Et comme d'ailleurs il court un bruit qu'outre ladite armée au Bas-Rhin, il y aurait un autre corps d'armée de 20,000 hommes assemblé en Alsace, Votre Altesse m'obligera infiniment, s'il Lui plaît d'ordonner encore à quelques officiers de se rendre vers ces contrées, pour s'informer également sur la vérité de ces bruits, afin que j'en saurais être exactement instruit de toutes ces circonstances, pour savoir prendre mes mesures là-dessus. Votre Altesse sera persuadée de la reconnaissance que je Lui en aurai, et du parfait secret que je Lui en garderai.
Nach dem Concept.
8748. AN DEN GENERALLIEUTENANT HERZOG VON BRAUNSCHWEIG-BEVERN IN ZITTAU.
Dresden, 19. März 1757.
Durchlauchtiger Fürst, freundlich geliebter Vetter. Ew. Liebden werden aus der Anlage zu ersehen belieben, was Mir der Generalmajor von Knobloch aus seinen erhaltenen Nachrichten aus Böhmen von dem Marsch verschiedener feindlichen Regimenter nach den Gegenden von Zittau gemeldet hat. Da je mehr und mehr sich darthut, dass der Feind einen Coup auf Zittau meditiret,3 so ist auch von Seiten Ew. Liebden deshalb nichts mehr zu versäumen, vielmehr haben Dieselbe Sich nur sogleich zusammenzuziehen und zusammenzuhalten, denn Ich glaube, dass der Feind nächster Tagen auf Dieselbe wird was unter-
1 Vergl. S. 363. 385.
2 Vergl. S. 355. 362. 378. 392.
3 Vergl. S. 386. 387.