8376. A LA COMTESSE DE BRÜHL, NÉE DE KOLOWRAT, A DRESDE.

Die Gräfin Brühl schreibt, [Dresden November]:83-4 „Sire. On vient de m'avertir qu'un président de guerre au service de Votre Majesté avec un détachement de hussards ont saisi quelques caisses avec des meubles que j'avais à ma terre de Gangloff-Sömmern en Thuringe, où je les avais fait transporter de Nischwitz, autre terre qui m'appartient dans le cercle de Leipzig. Si c'est par ordre de Votre Majesté, je sais trop le respecter, pour en murmurer ou m'en plaindre; mais si c'est à Son insu,<84> j'ose La supplier très humblement de vouloir donner Ses ordres, pour que l'on me rende ce qui m'appartient. Ma témérité serait inexcusable, Sire, de Vous demander cette grâce, si je ne savais que tous ceux qui ont recours à Votre clémence, obtiennent prompte justice. Je me soumets à tout ce que Votre Majesté jugera à propos d'ordonner à ce sujet, et je La supplie de me faire savoir Sa volonté, ayant l'honneur d'être etc.“

Dresde, 28 novembre 1756.

Vous pouvez être persuadée, Madame, que je ne suis pas exactement instruit du fait dont il s'agit dans la lettre que vous venez de me faire. J'aurai soin de m'en informer d'abord, afin de pouvoir vous rendre justice sur vos plaintes, si les circonstances se trouvent telles que vous les avez indiquées. Je suis bien éloigné de permettre qu'on attente aux biens qui vous appartiennent en propre, et je suis fâché qu'une appréhension mal fondée de vos gens ait donné lieu à un malentendu désagréable; ils auraient pu laisser tous ces meubles qu'ils ont cru sauver, sur les lieux où ils étaient, et je n'aurais jamais permis que l'on y eût touché ou que l'on en ait mal usé.

Federic.

Nach dem Concept.



83-4 Das Datum fehlt.