8444. AU CONSEILLER PRIVÉ VON DER HELLEN A LA HAYE.

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Hellen berichtet, Haag 7. December: „Un des régents me glissa l'autre jour dans le discours qu'il n'avait jamais compris pourquoi Votre Majesté avait à Son avènement au trône retiré les régiments qu'EUe avait eu au service de la République; que c'était toujours une espèce de liaison, que ces troupes étaient toujours très bien payées, que la nomination des officiers était à Votre Majesté etc. Quoique tout ceci ne fût lâché que par manière de conversation, je suis tenté de croire que l'on voulait me sonder de loin si Votre Majesté serait peut-être portée de leur céder quelques couples de régiments, et à quelles conditions. Il me

Dresde, 17 décembre 1756.

J'ai bien reçu votre rapport du 7 de ce mois, et je veux bien que vous sachiez pour votre direction que je ne donne point de mes troupes pour des subsides, et que je n'en fournirai jamais à ce titre à aucune puissance quelle qu'elle soit.

Au reste, je ne trouve point maintenant à proposer d'autres troupes à la République, si ce n'est celles des maisons ducales

dit encore que, si Votre Majesté pouvait engager l'Angleterre d'offrir de payer à cet État une certaine dette du temps du roi Guillaume, avouée liquide par le Parlement même, et qui monte à peu près à 100,000 livres sterling, à condition qu'on voulût l'employer à une augmentation,143-1 cela faciliterait encore la chose de beaucoup.“

de Saxe et des États du Rhin et de Hesse. Il est fort à regretter en cela que la République ait été si tardive et se soit laissé prévenir de vitesse, étant plus que probable qu'au cas qu'elle traîne encore plus longtemps à cet égard, elle ne trouvera plus jour d'en négocier pour ses subsides.

Federic.

Nach dem Concept.



143-1 Yergl. S. 135.