8500. AU LIEUTENANT-GÉNÉRAL COMTE DE SCHMETTAU A HANOVRE.
Dresde, 3 janvier 1757.
J'ai bien reçu la lettre que vous m'avez faite du 31 décembre, et ne doute pas que celle que je vous ai faite du 29 dudit mois,183-7 ne vous ait été fidèlement rendue. Il faudra voir à présent ce que les courriers attendus de retour de Londres apporteront de résolutions au sujet de votre négociation, mais jusqu'à présent je crois qu'on ne marchera<184> pas plus vite et qu'il n'y aura pas beaucoup à faire avec des gens qui n'aiment pas de prendre des résolutions vigoureuses, quoiqu'il n'y aille qu'à leur propre salut, se flattant toujours de pouvoir ménager ensemble la chèvre et le chou; en quoi cependant, à ce que je crains, ils en seront les dupes.
Pour envoyer quelqu'un en Angleterre, afin d'y pousser aux arrangements à prendre, je crois la démarche superflue, vu qu'il n'y a sorte de représentation que je n'y aie déjà faite, mais sur quoi je suis toujours à attendre la réponse d'un ordinaire à l'autre, de sorte que je ne puis me décider sur aucune affaire qui y a du rapport, avant d'avoir reçu des éclaircissements.
Enfin, comme je ne m'attends pas à de grandes choses de ce côtélà, vous ferez bien de vous préparer tout doucement à votre retour, dès que vous verrez que votre présence n'y sera d'aucune utilité après le retour du courrier d'Angleterre.
Je vous sais, au reste, parfaitement gré des avis que vous m'avez donnés au sujet de l'affaire des remontes.184-1
Federic.
Nach dem Concept.
183-7 Vergl. Nr. 8485.
184-1 Vergl. S. 147.