8513. A LA MARGRAVE DE BAIREUTH A ERLANGUE.

Berlin, [9 janvier 1757].

Ma très chère Soeur. Je vous rends mille grâces des pièces que vous avez eu la bonté de m'envoyer,193-2 je ne saurais assez reconnaître votre bonté et vos attentions infinies. Je suis arrivé ici, il y a quelques jours, et à ma grande consolation j'ai trouvé notre chère mère jouissant d'une parfaite santé. Je suis fort occupé ici à tous les préparatifs extraordinaires que nous faisons pour la campagne prochaine; je compte d'avoir tout achevé mardi193-3 et d'être au plus tard le 13 de retour à Dresde.

Je serai obligé de là de faire encore un tour en Silésie, ce qui m'empêchera peut-être pendant une huitaine de jours d'avoir le plaisir de vous écrire. Vous assurant, ma chère Sœur, que quoique souvent mes lettres soient courtes, je n'en suis pas moins avec la plus parfaite reconnaissance et la plus vive tendresse, ma très chère Sœur, votre très fidèle frère et serviteur

Federic.

Nach der Ausfertigung. Eigenhändig.



193-2 Gemeint sind wichtige Papiere, welche der todtkranke Chevalier Vatan (vergl. S. 185) bei sich führte, und welche die Markgräfin zur Vorsicht dem Könige zurücksendet. Die Papiere sind nicht mehr vorhanden. Vermutlilich gehörte hierzu das in Nr. 8502 genannte Project über eine eventuelle Cession von Neuchâtel an die Marquise von Pompadour.

193-3 11. Januar.