8691. AU CONSEILLER PRIVÉ VON DER HELLEN A LA HAYE.
Dresde, 6 mars 1757.
Votre rapport du 25 de février dernier m'est bien entré. L'effronterie de la cour de Vienne est surprenante, lorsqu'elle s'émancipe déjà de faire des reproches aux cours mêmes pour lesquelles elle devrait pourtant avoir de la considération,343-5 dès qu'elles ne veulent pas se soumettre aveuglément à ses volontés, et elle fournit par là des échantillons de ce qu'on serait en droit d'attendre d'elle, au cas que cette orgueilleuse cour vînt à réussir pour l'accomplissement de ses desseins vastes et ambitieux.
Au demeurant, si les Hollandais présument de vouloir rester tranquilles à l'occasion de la marche prochaine d'une armée française sur le Rhin et se laisser entourer paisiblement et couper de toute<344> communication avec l'Allemagne et par conséquent tendre les bras à l'esclavage de la France, si, dis -je, ils ne veulent rien faire sur les remontrances que je leur ai fait faire jusqu'à présent à cet égard, je ne saurais rien changer au sort qui pend sur leurs têtes, et il ne me reste que de les en plaindre.344-1
Federic.
Nach dem Concept.
343-5 Der Baron Reischach hatte in einer speciell erbetenen Audienz bei der Statthalterin Klage darüber erhoben, dass das Haus Nassau auf dem Reichstage seine Stimme nicht mit der der Mehrheit vereinigt habe. Vergl. auch S. 316.
344-1 Vergl. S. 332.