8726. AU DUC RÉGNANT DE BRUNSWICK A BRUNSWICK.
Dresde, 14 mars 1757.
Monsieur mon Frère et Cousin. Je rends mille grâces à Votre Altesse des nouvelles preuves de Sa bonté qu'Elle a bien voulu me<373> donner par Sa lettre du 8 de ce mois, et par les avis qu'Elle y a joints. Il faut avouer que la crise où nous nous trouvons actuellement, est un peu forte; je ne désespère pas pourtant que la face des affaires ne se change, pourvu que ce qui me reste d'amis, ne se séparent pas de nous contre leur honneur et contre leurs intérêts les plus essentiels. Je pense qu'au bout du compte la France aura fait plus de bruit que de besogne, et, quant aux Russes, il faut croire que, si une fois ils ont reçu de bons coups, ils se radouciront et resteront plus tranquilles.
C'est toujours un sujet de contentement pour moi, quand je puis assurer Votre Altesse de la parfaite considération et de l'amitié sans bornes avec laquelle je suis, Monsieur mon Frère et Cousin, de Votre Altesse le bon frère et cousin
Federic.
Nach dem Concept.