<166> Uebrigens und da nach Meinen neuesten Nachrichten1 Ihr nunmehro an dem Emst der Russen gar nicht mehr zweifeln müsset, so ist nichts anders drauf, als wenn es angehet, dreimal auf einen Fleck zu klopfen und mit Eurer Cavallerie das beste zu thun.2

Von hier kann Ich nichts weiter schreiben, als dass nach Meinen Nachrichten es noch wohl drei bis vier Wochen dauren dörfte, ehe wir die Leute in Prag so à discrétion haben werden, wie wir wollen, damit Ich alsdenn die Arme freier bekomme, um Mich rechts und links zu tourniren, wo es die Noth erfordert.

Friderich.

Nach dem Concept.


9092. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION COMTE DE SOLMS A STOCKHOLM.

Camp de Prague, 11 juin 1757.

J'ai reçu le rapport que vous m'avez fait du 27 de mai; au sujet duquel je vous recommande de veiller bien sur toutes les mauvaises intentions du Sénat à mon égard,3 et sur les moyens dont il voudra s'y prendre pour les mettre en exécution, autant qu'il dépendra de lui. Mais ce que je désire principalement de savoir de vous, c'est que vous me mandiez au plus tôt mieux quand vous croyez que, supposé que le Sénat mettait en exécution son dessein traître et irraisonnable contre moi, que, dis-je, il saurait avoir tout prêt pour faire le transport de quelque corps de troupes tant soit peu capable d'agir offensivement, et à peu près en quel temps ces troupes sauraient aborder et être débarquées à Stralsund. Ce que j'attends d'apprendre bientôt de vous.

Au reste, la lettre que je vous ai envoyée par l'ordinaire dernier à la Reine sous votre simple adresse,4 vous sera apparemment à présent bien arrivée.

Federic.

Nach dem Concept.


9093. AN DEN GENERALMAJOR VON BORNSTEDT IN DRESDEN.

Im Lager bei Prag, II. Juni 1757.

Ich committire und befehle Euch hierdurch, dass, wenn Ihr Euch zuvorderst bei der Königin von Polen Majestät zu einer besonderen Audienz werdet haben melden lassen, Ihr alsdenn derselben, jedoch in ganz obligeanten und geziemenden Ausdrücken, von Meinetwegen sagen sollet, dass da in denen gegenwärtigen Umständen es Mir ohnmöglich länger conveniren könne, Dero und der königlichen Famille Séjour zu Dresden continuiren zu lassen, also sie resolviren, auch es zu Dero eigenen Sicherheit und Ruhe gereichen würde, mit des Churprinzen Hoheit



1 Vergl. S. 163.

2 Vergl. S. 116.

3 Vergl. S. 90. 94. 95. 127.

4 Nr. 9049.