<188> vous m'avez donnés. Vous pouvez être persuadé que toutes les marques d'attention et de zèle pour mon service que vous me donnez, me sont toujours agréables, et que je chérirai les occasions où je pourrai vous convaincre de ma reconnaissance. Et, sur ce, je prie Dieu etc.
Federic.
Nach der Ausfertigung im British Museum zu London.
9130. AU FELD-MARÉCHAL DE KEITH.1
Gastorf, 26 juin 1757.
Mon cher Maréchal. J'ai bien reçu la lettre que vous m'avez faite du 25, par laquelle j'ai vu la résolution que vous avez prise de quitter votre camp de Budin, pour entrer dans celui que vous avez pris entre Lobositz et Leitmeritz. Je n'en suis pas tout-à-fait content, parceque je suis arrivé ici pour vous renforcer, et que j'aurais mieux aimé que vous eussiez attendu mon arrivée, avant que de passer outre; car, pour ce qui regarde ce corps de pandours et de hussards dont vous faites mention, qui, en descendant l'Eger, s'était jeté dans les montagnes de Paschkapolo,2 je crois que nous leur aurions fait bientôt rebrousser chemin et les [aurions] rechassés. Et, sur ce, je prie Dieu etc.
Federic.
Nach der Ausfertigung.
9131. AN DEN GENERALLIEUTENANT VON WINTERFELDT.3
[Gastorf, 26. Juni 1757.]
Obgleich unsere Sachen nicht zum besten stehen, so schreibe Er mir doch, warum sie sich so weit zurücke gezogen haben.4 Mein Rath ist, der Paschkapolo muss mit 4 Bataillons besetzet werden, in Giesshübel 2, dann so ist die Passage sicher.
Daun ist nach Prag marschiret; ich besorge, er nimmt das Lager von Budin, dann seind wir allhier als halb im Sack. Es seind traurige und betrübte Zeiten, allein wir müssen uns zusammenraffen und alle Kräfte anstrecken, dieses wor möglich in Ordenung zu bringen. Schreibe Er mir hierüber frei Seine „Gedanken.
Friderich.
Nach der Ausfertigung. Eigenhändig.
1 Keith datirt den Bericht vom 25. Juni „du camp entre Lobositz et Leitmeritz.“
2 Vergl. S. 187. Anm. 5.
3 Winterfeldt befand sich im Lager Keith's.
4 Vergl. Nr. 9130.