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9156. UNTERREDUNG DES RÖNIGS MIT DEM GROSSBRITANNISCHEN MINISTER MITCHELL.

[Leitmeritz, 3. Juli 1757.]

Mitchell berichtet an Holdernesse, Leitmeritz 4. Juli 1757, (private): „Yesterday the King of Prussia sent for me, which is the first time he has seen anybody, since he received the news of the death of the Queen-Mother.1 I had the honour to remain with him some hours in his closet. I must own to Your Lordship I was most sensibly affected to see him indulging his grief and giving way to the warmest filial affections, by recalling to mind the many obligations he had to her late Majesty, and repeating to me her late Majesty's sufferings, the manner she bore them, the good she did to everybody, and the comfort he. had to have contributed to make the latter part of her life easy and agreeable...“ 2

Nach der Ausfertigung im Public Record Office zu London.


9157. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE HÆSELER A COPENHAGUE.

Häseler berichtet, Kopenhagen, 18. Juni: „Le comte Dehn .... m'a donné à entendre que la consternation était extrême dans toutes les cours opposées, et qu'il y avait tout lieu de croire que c'était aujourd'hui le moment où Votre Majesté pouvait donner la paix à l'Europe armée contre Elle et finir cette guerre avec avantage et à Sa plus grande gloire; que Sa Majesté Danoise le souhaitait passionnément, et que, si Votre Majesté voulait faire connaître sous quelles conditions Elle voulait la paix, on serait peut-être en état d'en faire un bon usage. Il y a ajouté que la cour de Versailles y sousscrirait tout de suite, ne cherchant qu'à se tirer maintenant de cette guerre, et qu'il serait facile d'obliger la Russie à demeurer tranquille. C'est le rôle de médiateur qui flatte la cour de Danemark, et puis c'est le moyen de se tirer d'embarras elle-même, sentant bien que tôt ou tard il faudra en venir à prendre parti. J'ai pressenti si on était d'humeur à donner le poids nécessaire à ces négociations

Leitmeritz, 3 juillet 1757.

Les dépêches que vous m'avez faites du 18 et du 21 du mois passé de juin, m'ont été bien rendues, qui m'ont causé d'autant plus de satisfaction que j'en ai vu que la cour de Danemark commence d'ouvrir les yeux sur la véritable situation des conjonctures présentes3 et les suites qui en résulteront même au grand préjudice des affaires de Danemark, si jamais la cour de France, aveuglée par celle de Vienne contre ses propres intérêts, parvenait à faire remuer la Suède, et que la Russie se rendrait, pour ainsi dire, la maîtresse de la Mer Baltique, en voulant y donner la loi. C'est aussi pourquoi vous ne manquerez pas de faire, en termes



1 Vergl. Nr. 9150. 9151.

2 Vergl. die ausführlichere Erzählung dieser Unterredung in Mitchell's Tagebüchern. Memoire etc. I, 357—359.

3 Die in dem ersten Abschnitt beantworteten Mittheilungen Häseler's vom 21. Juni sind wiedergegeben in dem Immediaterlass an Lehwaldt vom 3. Juli. Nr. 9158.