<255> soll, über 150 eiserne Handmühlen verfertiget werden sollten, und dass es heisse, als ob solche vor die Österreicher bestellet worden und die Königin den Namen dazu gegeben und solche verfertigen Hesse. Dem sei aber, wie ihm wolle, so habt Ihr Euch nach diesem Umstände genau zu erkundigen und es so zu incamminiren, dass allenfalls, wenn Ihr auf eine Spur kommet, gedachter Schlösser auf einmal surpreniret, und alles und jedes, was sich alsdenn von Handmühlen oder auch an dazu benöthigten Stücken bei ihm findet, demselben weggenommen und in sichere Verwahrung gebracht werden müsse, allenfalls unter dem Vorgeben, dass man alles dergleichen selbst brauche, und er also dergleichen Arbeit nicht weiter fertigen solle, bis man solche vor uns bestellen wird. Ich überlasse alles dieses Eurem guten Savoir-faire und bin Euer wohlaffectionirter König
Friderich.
Nach der Ausfertigung.
9212. AU COMTE DE NEUWIED A NEUWIED.
Der Graf von Neuwied schreibt, Neuwied 4. Juli: „Mon zèle ne me permet pas de supprimer l'ouverture que me fit hier le colonel français de Fischer,1 homme d'intelligence et d'intrigue, très bien avec M. de Belle-Isle, dont il me montra une lettre et me fit l'incluse,2 parceque je voulais quelque écrit. Il assura sur sa tête que dans trois semaines il y aurait ici, sous prétexte de négocier mon bataillon, un lieutenant-général français actuellement employé à une cour d'Allemagne, au cas que je pus lui donner à connaître indirectement qu'il plairait à Votre Majesté d'envoyer pareillement en secret une personne de rang pour entrer en pourparlers, afin de pouvoir, en cas de convenance, signer des préliminaires en vertu des pleins-pouvoirs qu'ils auraient en poche. Un de mes amis a trouvé à Versailles un homme de quelque poids dans les sentiments que Fischer dépeint. Les ordres de Votre Majesté seront ma règle inviolable, selon le profond et soumis dévouement avec lequel je serai, malgré les temps critiques, toute ma vie etc.“
Schreiben des Obersten Fischer an den Grafen von Neuwied, d. d. Andernach 3. Juli.
Monsieur. C'est à présent à mon tour que je vous parle politique. Il est sûr qu'il est extraordinaire à voir la France dépenser 200 millions, pour les sacrifier pour l'agrandissement de la maison d'Autriche; sûrement, Monsieur, je ne me saurais pas imaginer que c'est véritablement l'intention de la cour, et je crois qu'elle se trouve forcée et tirée par les cheveux dans cette guerre, sans s'en être aperçue de quelle façon elle a été menée dans ce pas. Le roi de Prusse, quelque grand homme qu'il soit, trouvera encore des ressources dans lui-même et dans l'étendue de son grand génie; je souhaite même qu'il les trouve : mais tous les grands conquérants ont-ils été toujours heureux? Il n'y a peut-être pas dix Français à l'armée qui ne prennent pas part au dernier échec arrivé au roi de Prusse.
Je sais, à ne pas douter, que M. le maréchal de Belle-Isle3 a un attachement au delà de ce que je pourrai vous dire, pour la personne du roi de Prusse; soyez persuadé, Monsieur, que, si le roi de Prusse voudrait faire faire des propositions, M.
1 Vergl. Bd. XIII, 593; XIV, 536.
2 Vergl. unten.
3 Vergl. S. 187; Bd.I, 232. 237; II, 206; III, 180. 234; IV, 372. 373; XI, 312; XII, 119. 424. 426.