« Au comte de Podewils. Qu'il se doit mêler de ses affaires et non pas de mes détachements. »1
Welches dann hierdurch gehorsamst zu melden mich nicht entbrechen können.
Eichel.
Nach der Ausfertigung.
9262. AU MINISTRE DE LA GRANDE - BRETAGNE MITCHELL A DRESDE.
[Weissenberg, août 1757]. 2
J'ai appris, mon cher Monsieur, tout le détail de la malheureuse journée de Hameln;3 cela justifie assez les propositions que je vous ai faites à Leitmeritz.4 Les Anglais ne veulent soutenir ni leurs affaires de mer, ni la guerre de terre ferme; je me trouve comme le dernier champion de la ligue prêt à combattre, s'il le fallait même sur les ruines de ma patrie. Il vous faudra encore quelque peu de patience pour voir le résultat de ce qui doit arriver ici. Ce n'est pas moi certainement qui arrête les affaires, mais il y a des difficultés à vaincre dont on ne peut venir à bout qu'avec un peu de patience. Je suis dans le cas de dire : « La Fortune est pour César, mais Caton suit Pompée. »5 Pour à présent, il me faut la fortune de César, et malgré cela tous les obstacles ne seront-ils pas levés encore.
J'espère de vous écrire dans peu en termes moins vagues et des nouvelles plus précises et plus décisives. Je vous souhaite, en attendant, toute sorte de contentement à Dresde. Adieu.
Federic.
Nach der Ausfertigung im British Museum zu London. Eigenhändig.
9263. AU FELD-MARÉCHAL DE REITH.
[Weissenberg,] 8 [août 1757].
Vous avez très bien deviné mon intention, mon cher Maréchal; je suis du sentiment d'Homère qui dit : Le pain fait le soldat. Je ne puis entreprendre cette opération décisive, avant que d'avoir arrangé mes vivres, ce qui est la base de toute expédition militaire. J'attendrai donc que Retzow et Goltz m'aient fourni ce qu'il me faut; mais je dois vous dire en même temps que les desseins des ennemis me pressent, et que ce sera donc le hasard qui décidera si nous serons prévenus ou si nous préviendrons. Je n'entre en aucun détail. Dès que vous arri-
1 Vergl. S. 234. 246.
2 Mitchell übersendet, Dresden 11. August, eine Abschrift des obigen königlichen Schreibens an Holdernesse. Das Schreiben wird demnach etwa am 8. August aufgesetzt sein.
3 Mitchell hatte, Dresden 3. August, eine Relation des Barons von Münchhausen und, Dresden 5. August, eine Relation des Herzogs von Cumberland über die Schlacht bei Hastenbeck (vergl. S. 275. 288) dem Könige eingesandt.
4 Vergl. Nr. 9137. 9183. 9190.
5 Vergl. Bd. XIV, 382.