<313> mes nouvelles et de vous expédier quelque courrier agréable vers le 13 ou 14. Que le Ciel récompense votre façon de penser et cet exemple d'amitié si rare dans tous les siècles et encore plus dans celui-ci! Soyez persuadé de ma reconnaissance, et que, tant que je respirerai, je vous aimerai comme ma seule consolation et ma divinité.
Federic.
Nach der Ausfertigung. Eigenhändig.
9301. AN DEN GENERALLIEUTENANT HERZOG VON BRAUNSCHWEIG-BEVERN IM LAGER BEI SCHÖNAU.
Dresden, 29. [August 1757].
Soviel ich bis dato erfahren, und was ich aus des Feindes Anstalten schliessen kann, so urtheile ich, dass, wann die Oesterreicher was vorhaben, so gilt es Sachsen nicht, sondern Schlesien;1 darauf werden Sie also Ihre grösste Attention haben.2 Ich werde den 31. mit der Avantgarde von hier abmarschiren; ich werde genöthiget seind, ein paar hundert Husaren von Seydlitz mitzunehmen. Szekely hat keine 600 Pferde, und Sie können an die 800 aus Schlesien kriegen, die allda parat seind.
Adieu, mein lieber Prinz, ich wünsche Ihnen tausend Gelücke.
Friderich.
Nach der Ausfertigung. Eigenhändig.
9302. AU PRINCE DE PRUSSE A DRESDE.
Der Prinz von Preussen schreibt, Dresden 29. August: „Mon très cher Frère. Je suis si convaincu de mon incapacité et de l'inutilité dont je pourrais être à l'armée, depuis qu'il vous a plu de me réitérer mes fautes,3 que je me garderai bien de vous y être à charge. Cependant, je ne saurais nier que c'est un chagrin bien sensible que mes soins et mon application ont été en vain, et que je me vois à mon âge un membre inutile à l'Etat, n'ayant d'autre ressource que de passer ma vie en retraite. Nonobstant vous pouvez être persuadé que, quoique vous m'ayez condamné, sans m'entendre et que vous m'attribuiez peut-être plus de faute que je mérite, que je prendrai toujours part à tout ce qui pourra contribuer à l'accomplissement de vos souhaits. J'ai l'honneur d'être avec le plus profond respect, mon très cher frère, votre très humble, très obéissant, très fidèle serviteur et frère
Guillaume.“
[Dresde, août 1757.]
Mon cher Frère. Il vaut mieux être dans une armée un membre inutile que nuisible. Vous ferez ce que vous voudrez, je ne me mêle plus de vos affaires; mais il vous conviendrait mieux d'être dans mon armée, comme vous y avez toujours été, que de vous tenir à Dresde,
1 Vergl. Nr. 9294. 9296.
2 In einem nichteigenhändigen Schreiben, d. d. Dresden 29. August, übersendet der König eine eingegangene Meldung, aus welcher der Herzog ersehen werde, „dass wir hier auf dieser Seite nichts zu besorgen, und dass Ew. Liebden also nur pur auf Schlesien zu denken haben.“
3 Vergl. Nr. 9291.