<319> les points sur lesquels il m'a entretenu conformément à ses instructions du 16 du mois passé,1 dont il ne manquera pas de faire son rapport, dont, pour votre direction seule, je veux bien vous dire que je souhaiterais bien que le subside de trois millions d'écus d'Allemagne saurait être augmenté jusqu'à quatre millions à peu près, afin d'être mis par là en état de soutenir cette guerre, vu la perte considérable en revenus que j'ai soufferte par ceux de Clèves, Westphalie, Minden et de la Prusse encore, pour ne pas parler présentement de ceux que j'aurai apparemment encore à essuyer par l'invasion des Français dans le Halberstadt et le Magdebourg et celle des Suédois en Poméranie. Ce que je ne vous dis cependant que pour votre direction seule, et pour que vous me marquiez préalablement votre sentiment là-dessus.

Federic.

Nach dem Concept.


9307. RELATION.2

Après la levée du siège de Prague, nous formâmes deux armées, comme on l'a dit,3 une à Lissa et l'autre à Leitmeritz. Celle de Lissa marcha à Jung-Bunzlau et de là à Bœhmisch-Leipa. Celle de Leitmeritz poussa un corps sur la rive droite de l'Elbe sous les ordres du prince Henri frère du Roi.4 Le corps de la rive gauche occupa la plaine qui règne de Leitmeritz à Lobositz, et s'assura par des détachements des hauteurs du Paschkapolo et des gorges de la Saxe vers Peterswalde. La ville de Leitmeritz, où nous avions notre magasin, notre hôpital et tout l'attirail d'artillerie qui avait servi au siège de Prague, ne pouvait se défendre que par les corps qui l'entouraient. Nous fûmes occupés à transporter nos malades et notre canon sur l'Elbe jusqu'au 20 de juillet.

Le général Nadasdy, avec un corps d'à peu près 13,000 hommes, se campa à Gastorf, pour nous empêcher la communication avec notre camp de Leipa, et elle nous devint en effet très difficile, à cause des



1 Der Erlass des Grafen Holdemesse an Mitchell ist vom 17. Juli. Vergl. S. 315. Anm. 3.

2 Eichel schreibt am 30. August an Podewils: „Von einer von Sr. Königl. Majestät Selbst angefertigten Relation von demjenigen, so zeither in Militaribus passiret ist, gebe mir die Ehre, Ew. Excellenz eine Abschrift zuzusenden, um etwa gegen auswärtige Minister und sonst auswärtig, als auch bei dem Publico Gebrauch davon zu machen; auf welchen Fall ich aber wohl wünschete, dass verschiedene etwas harte und pikante Expressiones und Tours etwas adouciret und temperiret werden möchten, weilen doch dergleichen sonsten nur ohne Noth aigriret und keinen andern Nutzen hat, als dass es nachher wieder zurückfallet.“ Die Relation wurde am 3. September an die preussischen Gesandten verschickt; in den „Berlinischen Nachrichten“ erschien sie am 3. September in Nr. 106. In den Danziger Beiträgen ist sie Bd. III, S. 301 —306 gedruckt. Verändert ist im Druck die Erzählung von der Beschiessung Zittaus und eine Wendung am Schluss der Relation. Vergl. unten S. 320. Anm. 4, S. 321. Anm. 9.

3 In der vorangehenden eigenhändigen Relation. Nr. 9152. S. 208.

4 Vergl. S. 240.