9361. AU MARGRAVE D'ANSPACH A TRIESDORF.
Erfurt, 24 [septembre] 1757.
Mon cher Neveu. Je vois toute l'horreur de la situation où votre père vous a laissé,1 et l'impuissance où vous êtes d'y remédier. Je vous aime trop, pour exiger de vous d'entreprendre des choses qui pourraient perdre vous et votre pays. Je me confie entièrement à votre amitié, et j'en attends le retour, lorsque vous serez libre et dégagé des chaînes que vous portez.2 Soyez assuré de ma tendresse et de l'estime sincère avec laquelle je suis, mon cher neveu, votre fidèle et affectionné oncle
Federic.
Nach Abschrift der Cabinetskanzlei.
9362. A LA MARGRAVE DOUAIRIÈRE D'ANSPACH A TRIESDORF.
Erfurt, 24 [septembre] 1757.
Ma chère Sœur. Je n'exige rien de votre fils, je sens trop sa triste situation; le père lui a laissé en mourant ses chaînes en héritage, il faut bien qu'il les porte jusqu'à des temps plus heureux. Le bien de son pays l'y oblige, et je me contente de son cœur, persuadé qu'il prendra des partis plus convenables pour son honneur et pour l'avantage de la famille, dès qu'il le pourra avec sûreté. Adieu, ma chère sœur, je vous embrasse tendrement, vous assurant des sentiments d'estime et de considération que je vous conserve jusqu'au dernier soupir, étant, ma très chère sœur, votre très fidèle frère et serviteur
Federic.
Nach Abschrift der Cabinetskanzlei.
9363. AN DEN GENERALLIEUTENANT PRINZ FERDINAND VON BRAUNSCHWEIG.
Prinz Ferdinand antwortet, Zilly 24. September morgens um 4 Uhr, auf das Schreiben des Königs vom 22. September,3 es sei aus verschiedenen Gründen nicht gerathen, mit dem bei Osterwieck stehenden feindlichen Corps in ein ernstliches Gefecht sich einzulassen. „Da mein Plan bisher gewesen, das Land von den Lieferungen zu befreien, des Feindes detachirte Parteien zu schlagen und aufzuheben und mich als ein ehrlicher Mann zu wehren, wenn derselbe mich angreifen sollte, so hoffe ich, dass Ew. Königl. Majestät mir gnädigst erlauben werden, nach solchem fortzufahren.“ | Kerspleben, 25. September 1757. Durchlauchtiger Fürst, freundlich geliebter Vetter. Ew. Liebden Schreiben vom 24. dieses ist Mir heute Vormittag richtig eingeliefert worden, worauf Ich denn auch in Antwort ertheile, dass bei den darin gemeldeten Umständen Ew. Liebden nicht nöthig haben, weiter vorzupoussiren, noch mit Vivacité zu agiren, vielmehr halte Ich den von Deroselben Sich gemachten |
1 Markgraf Karl Wilhelm Friedrich, der Schwager des Königs, welcher sich zur österreichischen Partei gehalten hatte (vergl. S. 144. 158; Bd. XIV, 206. 315—317), war am 4. August gestorben.
2 Vergl. S. 144.
3 Vergl. Nr. 9353.