<49> mes convois, arrivent en sûreté, et que l'on ne me parle que de partis de 20 à 30 hussards tout au plus. Il faut que ces gueux soient tombés du Ciel, sans quoi je n'y comprends rien; cependant j'ai donné tous les ordres nécessaires pour les couper, si cela est possible. Mais ces gens ont pour eux la connaissance du pays et l'attachement du peuple, ce qui empêchera mes troupes légères de leur faire grand mal.
Vous ferez fort bien d'écrire au maréchal Browne en lui marquant que, comme la quantité des blessés autrichiens était très considérable, nous n'étions pas en état en pays ennemi d'en avoir le soin qu'exigeait de nous l'humanité, et qu'on espérait qu'il voudrait y pourvoir.
Leopold Daun fait transporter ses vivres vers la Moravie.
Mes canons et mortiers vont arriver demain, ou le 20 au plus tard;1 j'ai ordonné à Lefebvre de montrer à Dieskau les endroits qu'il trouve propres pour l'emplacement des batteries, et, la distribution de l'artillerie faite, il ne nous reste qu'à mettre la main à l'œuvre, et si plaît au Ciel, cela réussira. Adieu, mon cher Maréchal, je vous embrasse.
Federic.
Nach der Ausfertigung. Eigenhändig.
8955. AN DEN GENERALLIEUTENANT HERZOG VON BRAUNSCHWEIG-BEVERN.2
Hauptquartier vor Prag, 17. Mai 1757.
Durchlauchtiger Fürst, freundlich geliebter Vetter. Ew. Liebden gestriges Schreiben habe Ich erhalten. Was zuvorderst dasjenige anlanget, so Dieselbe von einigen mehreren dahin zu sendenden Bataillons3 mit einzuleiten belieben wollen, da muss Ich gegen Dieselbe bekennen, wie Mich solches vorjetzo embarrassiren würde, indem Ich noch nicht im Stande bin, Mich noch weiter, als geschehen, zu schwächen; Ich glaube aber, dass die Grenadierbataillons von Manteuffel und von Nimschefsky zu Ew. Liebden gestossen sein werden, indem Ich sie sonst nirgends ausfragen mögen und mithin nicht anders glauben kann, als dass solche zu Ew. Liebden gekommen sein müssen. Den Major von Gohr beordre Ich auch, mit seinen Commandirten zu Deroselben zu marschiren, und muss solcher ersterer Tagen zu Dieselbe stossen. Die zwei Bataillons von Münchow nebst dem einen von Prinz Heinrich werden auch nächstens nach Nimburg marschiren.
Was die zu übersenden versprochene Gelder4 angehet, da ist mit deren Absendung ein Versehen vorgegangen; es seind aber solche mit einem Commando von 100 Mann nachgesandt worden, so dass Ew. Liebden die Gelder, wo nicht noch heute, doch morgen haben werden.
1 Vergl. S. 41. 43.
2 Der Herzog brach am 17. Mai nach Kolin auf. Der König erfuhr hiervon jedoch erst am 18. durch das Schreiben des Herzogs vom 17- Mai. Vergl. Nr. 8959.
3 Vergl. S. 40. 44.
4 Vergl. S. 40 Anm.