<60>sarenpatrouillen wohl erfahren, ob der Feind nunmehro bei Czaslau wird stehen bleiben und ein festes Lager zu nehmen suchen, oder wie er sich sonsten wenden wird; Ich vermuthe aber fast, dass er sich noch weiter zurückziehen und auf Hohenmauth gehen wird.

Was das Grenadierbataillon von Nimschefsky anbetrifft, da wird solches mit denen Münchow'schen Bataillons und mit dem von Prinz Heinrich zugleich nach Nimburg marschiren, und da Ich glaube, dass ein Bataillon in Nimburg zur Besatzung genung sein dörfte, so können Ew. Liebden die übrigen Bataillons an Sich ziehen, wie Sie es à propos finden. Weilen auch der Major von Gohr2 lauter commandirte von denen Regimentern bisher bei sich hat, als können solche zu denen Bataillons, wohin sie eigentlich gehören, wieder zurückgeschicket werden.

Das Regiment Carabiniers1 habe Ich nach Ew. Liebden marschiren lassen; hier, da die Armee auf einem Fleck stehet, würde es Mir. schwer, wo nicht unmöglich fallen, sie wegen der Pferde zu ernähren, hergegen Ew. Liebden Gelegenheit haben, solche sowohl jenseits der Elbe als auch sonst rechter Hand gegen die Sazawa, wo sich noch überall was findet, ganz füglich zu ernähren. Ich bin Ew. Liebden freundwilliger Vetter

Friderich.

Nach der Ausfertigung.


8965. AU FELD-MARÉCHAL DE REITH A WELESLAWIN.

[Au camp de Prague,] 19 [mai 1757].

Mon cher Maréchal. Le prince Maurice m'a rendu compte du lieu que vous avez choisi pour l'emplacement de l'artillerie.3 J'en suis très content, mon cher Maréchal, d'autant plus qu'il est plus sûr que l'autre.

Nous avons chassé avec 50 hommes de Le Noble tous les pandours qui étaient dans les vignes vis-à-vis de l'endroit où cette nuit nous ferons nos batteries. Ces gens ont perdu la tête, et vous pouvez compter que je n'aurais jamais cru leur découragement aussi considérable. Peut-être que nos bombes nous mèneront plus loin que vous ne pensez. J'ai autant d'ammunition qu'il nous en faut pour tirer sept jours et nuits de suite, voilà tout ce que l'on peut faire.4

La lettre du maréchal Browne5 est fort polie et douce et d'un autre ton que celle qu'il vous écrivit lorsque'nous étions en Saxe.6

Leopold Daun est décampé la nuit d'hier et s'est retiré à Czaslau.7 Il ira vers les frontières de la Moravie, ainsi celui-là ne portera aucun empêchement à nos progrès. Adieu, mon cher Maréchal, je vous embrasse.

Federic.

Nach der Ausfertigung. Eigenhändig.



1 Vergl. S. 50.

2 Vergl. S. 49-

3 Vergl. S. 49.

4 Vergl. S. 38. 55.

5 Die Antwort auf das dem Feldmarschall Keith am 17. Mai aufgetragene Schreiben. Vergl. Nr. 8954.

6 Vergl. Bd. XIV, 425.

7 Vergl. Nr. 8964.