8901. AU FELD-MARÉCHAL COMTE DE SCHWERIN A BRANDEIS.
Weleslawin, 4 [mai 1757].
Je plains de tout mon cœur le pauvre Wartenberg5-1 qui était un de mes premiers officiers de cavalerie;5-2 j'aimerais mieux nécessiter mille pandours que de l'avoir perdu, mais la chose est sans remède.
Quant à ce qui nous regarde, je vous crois aujourd'hui de ce côté-ci de l'Elbe, je passerai la nuit prochaine avec un corps pour vous joindre. Faites demain à 10 heures tirer un grand coup de canon, pour que je m'oriente et sache où vous joindre; ensuite il faut mettre une fin à ceci et renvoyer les ennemis, bien rasés et bien frottés, à Tabor.5-3 Adieu, mon cher Maréchal, je vous embrasse. Falkenhayn vous dira l'endroit où campe Browne, et où je passe la Moldau.
Federic.
Nach der Ausfertigung. Eigenhändig.
5-1 Vergl. S. 19.
5-2 Vergl. Bd. XIII, 167.
5-3 Vergl. Nr. 8899 S. 3.