9034. AU FELD-MARÉCHAL DE KEITH A WELESLAWIN.
[Au camp de Prague,] 3 [juin 1757].
Je vous suis très obligé de l'agréable119-1 nouvelle que vous m'annoncez.119-2 Que faites-vous donc de vos compagnies légères, et pourquoi ne faites-vous pas faire la patrouille à ces gens-là de nuit jusqu'au rempart de la ville? c'est là le seul moyen d'être averti à temps de ce que l'ennemi veut faire. En vérité, personne de votre côté ne connaît la façon de faire la guerre des Autrichiens, et je crains de n'apprendre de ce côté-là que des choses honteuses à l'honneur des troupes etc.
Federic.119-3
Nach der Ausfertigung. Eigenhändig.
<120>119-1 Die Worte sind ironisch gemeint. Vergl. S. 120. 129, 138.
119-2 Keith meldet, 3. Juni 3 Uhr morgens, es sei in der Nacht die vorgelegene schlecht vertheidigte Redoute des Capitäns Schlieben von den Oesterreichern eingenommen worden, der Feind habe sich bei Annäherung der preussischen Grenadiere wieder zurückgezogen und die in der Redoute befindlichen drei Geschütze mitgenommen. „Votre Majesté peut juger avec combien de douleur je Lui fais un rapport si désagréable.“
119-3 Ein zweites aber nicht eigenhändiges Schreiben an Keith vom 3. Juni handelt über das Verhör des Obersten Angelelli (vergl. S. 101), der im Verdacht stand, mit österreichischen Heerführern Correspondenzen unterhalten zu haben. Der König befiehlt, den Obersten aus der Haft zu enüassen und ihn den noch nicht geleisteten Treueid schwören zu lassen.