9165. A LA MARGRAVE DE BAIREUTH A BAIREUTH.
[Leitmeritz.] 6 [juillet 1757].
Ma très chère Sœur. Rendez Reitzenstein à la garde de Dieu! Je serais au désespoir que sa détention217-1 vous attirât des affaires. Il faut, ma chère sœur, se plier au temps; à présent tout nous paraît opposé. Cédez à la force majeure, et conservez-moi votre amitié et votre santé. Voilà tout ce que je vous demande. J'écris dans le même sens au Margrave,217-2 et je vous prie tous deux de penser à la conservation de votre pays; des évènements heureux pourront peut-être faire changer la face des affaires.
Je vous demande mille pardons, si je ne vous en dis pas davantage, j'ai tant de sujets d'affliction qu'il m'est impossible d'écrire. Je suis avec la plus tendre amitié, ma très chère sœur, votre très fidèle frère et serviteur
Federic.
Nach der Ausfertigung. Eigenhändig.
<218>217-1 Vergl. S. 129. 158.
217-2 Vergl. Nr. 9166.