9188. AUX MINISTRES D'ÉTAT ET DE CABINET COMTES DE PODEWILS ET DE FINCKENSTEIN A BERLIN.
Podewils und Finckenstein berichten, Berlin 5. Juli, über ein Schreiben des hannoverschen Präsidenten Münchhausen, d. d. Hannover 29 Juni. Münchhausen mache im Auftrage seines Souveräns die Mittheilung, dass die Schweden 20,000 Mann ausrüsteten,233-5 um sie mit französischen Subsidien in Pommern und in die Herzogtümer Bremen und Verden einrücken zu lassen. Podewils hat in seiner Antwort darauf hingewiesen, dass es ein Mittel gebe, um Schwedens Pläne von | Leitmeritz, 11 juillet 1757. Tout ce que vous remarquez par votre rapport du 5 au sujet des confidences que le baron Münchhausen vous a faites de la part du Roi son maître, m'a déjà été connu; mais la grande affaire est de trouver des moyens prompts et efficaces pour obvier au mal. |
vornherein zu vereiteln, dieses sei, dass der König von England unverzüglich ein starkes Geschwader in die Ostsee sende,234-1 um den Transport der schwedischen Truppen zu verhindern; man erwarte in Berlin um so mehr, dass diese Hülfe schleunig gesandt werde, da Preussen und Hannover wider jeden Angriff auf die Herzogthümer Stettin, Bremen und Verden zu gegenseitiger Unterstützung sich verpflichtet hätten.234-2 Podewils und Finckenstein unterbreiten in einem Bericht, Berlin 7. Juli, dem Könige den Vorschlag, ein Corps von 10,000 Mann den Franzosen, welche Halberstadt und Magdeburg bedrohen, entgegen zu senden. | Ce que vous avez répondu à ce sujet audit baron Münchhausen, est bon et très sensé, mais il ne faut pas s'attendre qu'il fera des efforts pour presser l'Angleterre par rapport au secours, qui, pourvu qu'il arrive encore à temps, pourrait également arrêter les mauvais desseins des Suédois et délivrer mes côtes des invasions des Russes par mer. C'est donc plutôt aux ministres anglais immédiatement qu'il faut que vous vous adressiez pour les presser sur l'accomplissement de leurs promesses, d'aller en tout en avant avec moi, avant que le mal soit sans remède, en conséquence des assurances que le sieur Michell m'a tant de fois réitérées. Et, sur ce, je prie Dieu etc. Federic. |
P. S.
J'ai reçu encore la lettre chiffrée que vous m'avez faite du 7 de ce mois. Vous234-3 raisonnez, Messieurs, sans savoir le métier, et si je suivais vos avis, je serais battu en détail. Il ne faut rien précipiter. Je vous prie surtout de ne me point rapporter dans vos lettres les choses dont je suis déjà instruit. Vous n'avez qu'à me laisser faire et vous tranquilliser, sans vous embarrasser de rien. Entre nous soit dit, c'est bien vous qui avez coopéré à ce que j'ai donné un peu trop précipitamment la bataille à Daun,234-4 puisque vous me pressâtes tant de détacher vers l'Hanovre et la Hesse.234-5
Quant à l'offre de la cour de Danemark, il est toujours bon de ne l'avoir pas laissé tomber.234-6 Cependant, je ne m'en promets pas grand' chose, et il faut présumer qu'il n'y aura nulle négociation de paix à entamer avec succès, avant que la campagne présente ne soit finie.
Federic.
Nach der Ausfertigung.
<235>233-5 Vergl. S. 90. 127. 166.
234-1 Vergl. S. 228.
234-2 Im Berliner Vertrage vom 4. August 171g. Der Hauptvertrag sowie der geheime Separatartikel sind ungedruckt; Original im Geh. Staatsarchiv zu Berlin. Erwähnt ist der Vertrag in: Droysen, Gesch. d. preuss. Politik IV, 2. S. 274.
234-3 Die Worte „Vous raisonnez“ bis „je suis déjà instruit“ sind vom Könige eigenhändig in dorso des Berichts der Minister vom 7. Juli niedergeschrieben und von dort in den Erlass übernommen.
234-4 Vergl. S. 175. 176.
234-5 Vergl. S. 103. 125. 126. 160. 161.
234-6 Vergl. Nr. 9157. 9184.