9203. AU DUC RÉGNANT DE SAXE-GOTHA A GOTHA.
Leitmeritz, 14 juillet 1757.
Monsieur mon Cousin. Je viens de recevoir la lettre qu'il a plu à Votre Altesse de me faire le 4 de ce mois, et bien loin de trouver à redire à la demande qu'Elle veut bien me faire en faveur du sieur de Lyncker,247-6 Elle peut être assurée que je saisirai volontiers cette occasion<248> pour Lui marquer ma déférence et ma bonne volonté. Je ne suis à la vérité pas encore bien informé du fait, et où ledit de Lyncker est actuellement; mais je ne manquerai pas d'en demander aussitôt un rapport, et, selon les informations qui m'en seront données, je me ferai un vrai plaisir de déférer aux désirs de Votre Altesse; quoique je ne puisse pas cacher à Votre Altesse que ce Lyncker est un frère de l'auteur de toutes les pièces calomnieuses et remplies de mensonges qui ont paru, pendant le cours de l'hiver passé, en Saxe et dans différentes gazettes publiques, et qui a fait tout son possible pour me nuire : nonobstant cela, en faveur de l'intercession de Votre Altesse, je ferai relâcher cet homme, pour Lui prouver l'amitié véritable et l'estime parfaite avec lesquelles je suis etc.
Federic.
Nach Abschrift der Cabinetskanzlei.
247-6 Das Schreiben des Herzogs liegt nicht vor. Der churmainzische Geheimrath von Lyncker war zur Sicherheit der der Stadt Erfurt auferlegten Contribution von den Preussen in Haft genommen worden.