9240. AU DUC RÉGNANT DE BRUNSWICK.275-1
Der Herzog von Braunschweig sendet in einem Schreiben, d. d. Lager von Afferde 21. Juli, eingehende Nachrichten über die Bewegungen des hannoverschen und des französischen Heeres. Die Franzosen hätten zwei Corps gebildet, von denen das eine rechter Hand über Einbeck gegen Goslar, das andere linker Hand durch das hildesheimer Land vorgehen solle. Man nenne die beiden Corps die grosse und die kleine Armee.
Der Herzog unterrichtet den König von einem neuen Theilungsproject, das von den Gegnern erwogen werde. Es bestehe dasselbe in folgendem: „Que le roi de Danemark, pour sa sage conduite, aurait Emden en partage. Le duc de Mecklembourg, au lieu de subsides, aurait pour ses peines Saxe-Lauenbourg. Si le ministère<276> d'Hanovre se convertît, l'Électeur aurait le-pays d'Ost- Frise, et le comte Kaunitz, qui a dû l'avoir, serait dédommagé d'une autre façon. La principauté de Minden serait convertie en évêché ecclésiastique, comme elle l'a été autrefois, on garde encore in petto qui l'aura. La Gueldre de Votre Majesté serait donnée à l'Impératrice-Reine, avec la Silésie. L'Électeur palatin doit avoir Lingen, Mœrs, Tecklenburg et Ravensberg. Le pays de Magdebourg, le cercle de la Saale, qui est à Votre Majesté, et la Lusace qui Lui appartient, sont destinés au roi de Pologne, électeur de Saxe; Halberstadt, encore incertain à qui on le destine de ceux qui se convertiront. La Poméranie à la Suéde; la Marche brandebourgeoise doit rester à Votre Majesté avec la Prusse, sous la condition que Votre Majesté s'obligera de ne tenir à l'avenir que 8 à 10,000 hommes sur pied. La Czarine aura de l'argent comptant, c'est-à-dire, deux millions de florins d'Allemagne, dont la moitié sera payée par la France et l'autre par l'Autriche. Que le mariage du duc de Würtemberg serait rompu, avec toutes les cérémonies accoutumées, selon l'étiquette de l'Église romaine,276-1 puis on le ferait électeur, et il épouserait une des archiduchesses. Que l'acte d'assécuration du prince héréditaire de Hesse-Cassel276-2 serait annulé. Voici ce que je peux dire de ce qui se trame présentement, laissant la valeur de tout cela pour autant que cela peut valoir; j'ai cru cependant de mon devoir de vous en avertir, Sire, espérant que Votre Majesté me ménagera, étant déjà assez odieux à tous ces gens de projets.“
En marche auprès de Pirna, 27 juillet 1757.
Monsieur mon Frère et Cousin. La lettre que Votre Altesse m'a faite du 21 de ce mois, m'a été rendue étant en marche vers ici. Je Lui rends mille grâces de la part qu'Elle veut bien prendre à ce qui me regarde, et des nouvelles qu'Elle m'a communiquées de ce qui est arrivé jusqu'à présent là-bas où Elle Se trouve. Elles ont excité toute ma compassion par rapport aux oppressions dont Son pays se trouve exposé, dont je ne sais à qui attribuer la faute, puisqu'il faut bien que le duc de Cumberland ait eu des raisons assez fortes, pour avoir laissé passer cette soi-disante petite armée française, sans lui tomber sur le corps, avant qu'elle aurait pu être soutenue par celle qui se qualifie de grande, et qui cependant toutes deux, à ce que Votre Altesse m'apprend, tout compté et compris ensemble, ne passent pas le nombre de 40,000 hommes.
Je voudrais être à même de pouvoir Lui mander des nouvelles plus réjouissantes de nos contrées, je suis cependant obligé de Lui dire qu'après la levée du blocus de Prague j'avais formé deux armées . . .276-3
[L'armée de mon frère] est marché à Lœbau, ne trouvant plus nécessaire de garder les morceaux d'une malheureuse ville, brûlée même, à ce qu'on prétend, aux instances des princes saxons qui sont auprès l'armée autrichienne, laquelle sans cela aurait épargné la ville.276-4 Quoi<277>que l'on assure que la prise du poste de Gabel ait coûté au. delà de 4000 hommes à l'ennemi de ses meilleures troupes et surtout de ses bataillons de grenadiers, la garnison ayant fait la plus brave défense pendant plus de 24 heures, quoique attaquée dans ce lieu presque ouvert par 13,000 hommes avec du canon, néanmoins je ne saurais dissimuler à Votre Altesse que ce contre-temps a bien dérangé les mesures que j'avais prises, en sorte que je me suis détaché de mon armée en Bohême, pour passer ici l'Elbe, joindre l'autre camp et redresser les affaires là à tout prix.
Au reste, Votre Altesse peut être assurée de ma discrétion sur toutes les ouvertures confidentes qu'Elle m'a faites, telles qu'elles soient, mais Elle sera surtout persuadée de la sincérité des assurances de l'amitié la plus pure et invariable que je Lui réitère, étant avec toute la considération et l'estime possibles etc.
Federic.
Nach dem Concept.
275-1 Der Herzog von Braunschweig befand sich bei der am 26. Juli bei Hastenbeck geschlagenen Armee des Herzogs von Cumberland.
276-1 Herzog Karl Eugen war mit der Nichte des Königs, der Markgräfin Elisabeth Friederike Sophie Wilhelmine von Baireuth, vermählt. Ueber die Zwistigkeiten mit seiner Gemahlin vergl. Bd. XIV, 289. 347. Karl Eugen's Vater Karl Alexander war 1712 zur römischen Kirche übergetreten.
276-2 Vergl. Bd. XI, 480. 481; XII, 510.
276-3 Es folgt bis auf einige Kürzungen Ubereinstimmend mit der Erzählung des Königs in dem Schreiben an den König von England vom 27. Juli (Nr. 9239) der Bericht aber den Rückzug aus Böhmen bis zur Beschiessung von Zittau.
276-4 Ueber die Beschiessung von Zittau schreibt Eichel, der während des Zuges des Königs nach der Lausitz in Dresden zurückblieb (vergl. S. 283 Anm. 1), am 31. Juli an Finckenstein: Die feindliche Armee hat Gelegenheit genommen, „die wohlhabende und den sächsischen Handel sehr interessirende Stadt Zittau, wie man saget, auf, selbstiges Ansuchen der bei der feindlichen Armee befindlichen beiden sächsischen Prinzen, zu bombardiren und binnen einer Zeit von ohngefähr 4 à 5 Stunden mit allen, darin gewesenen considerablen und auf Millionen angehenden Reichthümern und Kaufmannseffecten, wodurch selbst der Leipziger Handel einen furieusen Stoss bekommet, zu verbrennen und in einen Steinhaufen zu verwandeln, so dass weder von Häusern, noch Kirchen und Thürmen das geringste mehr zu sehen sein soll. Wobei man besonders remarquiret, dass, ohnerachtet die Garnison sich gleich anfänglich heraus und zur Defensión zwischen zwei Mauren in Angesicht des Feindes gezogen hat, dennoch auf solche fast nicht ein Schuss geschehen, noch eine Bombe nach solcher geworfen, sondern alles nach der unglücklichen Stadt gerichtet worden, da dann auch die Garnison sich im Gesichte vom Feinde, ohne inquietiret zu werden, nach dem gegenüberstehenden Corps des Prinzen von Preussen Hoheit gezogen und zu solchem gestossen, mithin von derselben nichts in des Feindes Hände gerathen ist als der Commandant, ein gewisser Major Kleist, nebst noch einem Officier, die bei Ertheilung ihrer Ordres durch das Feuer coupiret worden, und dann ein Bataillon von denen zu unserm Unglück aus denen Sachsen neu errichteten Regimentern, als welchen man imprudemment oder par hasard die Bewahrung des einen nach dem Feinde zu gehenden Thores der Stadt anvertrauet hat.“ Vergl. auch S. 280 Anm. 3.