9345. AN DAS DEPARTEMENT DER AUSWÄRTIGEN AFFAIREN.
Podewils und Finckenstein berichten, Berlin 17. September, der Baron Steinberg zeige in einem Schreiben, d. d. Stade 12. September, einfach und ohne irgend welches Detail an, dass der Herzog von Cumberland mit dem Marschall Richelieu einen Waffenstillstand abgeschlossen habe,356-3 „selon lequel les troupes auxiliaires seraient renvoyées dans leur pays, et celles d'Hanovre prendraient leurs quartiers dans et aux environs de Stade et dans le pays de Lauenburg. Il s'efforce à excuser cette démarche par la nécessité, en répétant que le Roi son maître avait toujours déclaré à Votre Majesté qu'avec les troupes auxiliaires et les siennes il ne pouvait point résister aux forces de la France. Votre Majesté voudra bien ordonner si et en quels termes on doit lui répondre.“ | Kerspleben, 20. September 1757. En termes froids antworten. |
Podewils und Finckenstein berichten, Berlin 17. September: „Le sieur de Hardenberg, conseiller privé du landgrave de Cassel, vient de nous écrire une lettre très volumineuse,356-4 par ordre de ce Prince, dans laquelle il fait une espèce d'apologie de ce qu'il se voyait obligé de traiter sur un accommodement particulier avec la France. Il allègue pour cet effet que le ministère anglais continuait toujours de décliner à lui promettre d'une façon po | Ihm sehr obligeant zu antworten, dass Ich des Landgrafen Umstände von Herzen beklagte und wohl sähe, dass er nicht anders könnte. Ich zweifelte aber sehr, dass er durchkommen wird, so wie Ich auch nicht glaube, dass die Hannoveraner ihre Absicht erreichen werden. |
sitive le dédommagement de ses pertes,357-1 que le ministère hanovrien avait commencé à négocier avec les cours de Vienne et de Versailles depuis le 16 du mois passé, qu'on ne lui en avait fait qu'une simple notification le 30 dudit mois, qu'enfin le duc de Cumberland venait de signer avec le maréchal de Richelieu une suspension d'armes dans laquelle il n'avait rien stipulé pour les princes alliés, sinon que leurs troupes ne seraient pas faites prisonniers de guerre, mais qu'elles seraient congédiées et renvoyées dans leurs pays respectifs, qu'en conséquence le duc de Richelieu pressait le retour des troupes hessoises, et que le Landgrave se voyait obligé par là de lui envoyer un officier qu'il de- mandait pour négocier avec lui. |
Mündliche Resolutionen. Nach Aufzeichnung des Cabinetssecretärs.
356-3 Vergl. Nr. 9342.
356-4 Hamburg 12. September.
357-1 Vergl. S. 323.