<103> coup. Mais, à présent, nous avons une brèche, aujourd'hui 32 pièces en batterie, les sapes à 150 pas du fossé, le feu de l'ennemi éteint, une sortie vigoureusement repoussée cette nuit. Le commandant1 a déjà demandé à capituler, et je crois que, demain ou après-demain, la chose sera sûrement faite et réussira à notre honneur.

L'ennemi a quitté la Silésie; il n'y a plus que Buccow et Parai2 à chasser; Zieten et Fouqué sont à leurs trousses. Dès que Breslau sera rendu, je marcherai aux montagnes pour établir les quartiers, après quoi je compte prendre à Breslau un repos dont ma santé chancelante a grand besoin. Je n'ai eu que du chagrin et des angoisses depuis huit mois, et à force d'inquiétudes et d'agitations la machine s'use. Je vous remercie de tout mon cœur de la tendre part que vous prenez à ma situation. Mon page3 m'a assuré que vous êtes tout-à-fait rétabli. Si le prince Ferdinand chasse les Français du pays d'Hanovre, et que tout se tranquillise de votre côté, j'espère de vous revoir dans ce pays, que je n'ose quitter à présent, ayant cent arrangements à y faire, et ne m'osant absenter, de crainte qu'on n'y fasse des sottises. Adieu, mon cher frère, je suis avec la plus haute estime et la plus parfaite amitié, mon cher frère, votre fidèle frère et serviteur

Federic.

Nach der Ausfertigung. Eigenhändig.


9603. AN DEN GENERALMAJOR VON FINCK IN DRESDEN.

Quartier Dürrgoy, 18. December 1757.

Ich danke Euch vor die in Eurem Schreiben vom 13. dieses gegebene Nachrichten, und ist darauf in Antwort, wie es nöthig sein wird, dass Ihr auf die weitere Mouvements des Marschall gute Acht habet, indem einigen aufgefangenen Nachrichten nach der Hofkriegsrath zu Wien nicht allerdinges von ihm zufrieden, dass er sich bei des Marschall von Keith Einmarsch in Böhmen sogleich nach Prag gezogen,4 vielmehr von ihm verlanget hat, dass er den Posten von Zittau wieder besetzen und mainteniren sollen, worüber auch dieser bei dem Prinz Karl angefraget, ob er sich etwa über Peterswalde gegen Schandau ziehen, von dem General Hadik aber seine linke Seite gegen Dresden zu decken lassen, sodann daselbst eine Brücke schlagen und nach dem Verlangen des Hofkriegesrath nach der Lausnitz ziehen solle; welcher Brief aber nicht an den Prinz Karl gekommen, sondern aufgehoben worden. Vor Mich bleibe Ich noch der Meinung, dass Prinz Karl den Marschall an sich ziehen werde.

Ich hoffe übrigens Euch nächstens gute Nachrichten wegen Breslau geben zu können. Ich bin Euer wohlaffectionirter König

Friderich.

Nach der Ausfertigung.



1 Feldmarschalllieutenant Salomon Sprecher von Bemegg.

2 Sic; wohl Palasty gemeint. Vergl. Nr. 9601.

3 Puttlitz. Vergl. S. 97.

4 Vergl. S. 89.